Le Professeur Henri-Paul Iyele Batsu de l’Université de Kisangani, dans la province de la Tshopo et analyste politique indépendant pressent le Sénateur, son collègue Professeur, Bahati Lukwebo premier ministre du gouvernement de « l’Union Sacrée pour la nation » afin de succéder à Sylvestre Ilunga Ilungamba.
Se confiant à Kis24.info ce vendredi 05 février, cet ancien journaliste de la RTNC, maîtrisant des questions politiques et enseignant des SIC fonde ses allégations au regard du « double poid politique » de Lukwebo, primo, la force politique en nombre de députés nationaux et en secondo, un informateur jugé « digne, crédible et honnête, qui a, selon lui, « déboulonné l’hyperpuissant, le FCC. »
le premier ministre est comparable à une femme dans un foyer. C’est lui qui connaît les besoins de son époux, de ses enfants, de la famille de son époux, de sa famille, des amis et connaissances de son mari, de ses amies et connaissances, des membres de l’église de son époux et de son église, des membres du parti ou regroupement politique de son époux, et par ricochet, les siens.
C’est quelqu’un qui calme les stresses et tumultes du président de la république. C’est quelqu’un qui dit et ce qu’il dit est vérité, sincérité, justesse, rationalité.» explique Henri-Paul Iyele.
Et de poursuivre :
Le Sénateur et Professeur Modeste BAHATI LUKWEBO avait réuni une nouvelle majorité qui a debouloné l’hyperpuissant FCC, voué de goulot d’étranglement politique, jusqu’à présenter au président Felix Tshisekedi une liste des adhérents à l’USN de 391 alors que le vote du Président définitif de l’AN a requis un suffrage de 389 voix, doit 99,9%, nous estimons que l’Informarteur Modeste BAHATI LUKWEBO qui sera d’office nommé premier ministre au regard de son double poid politique de la première force politique en nombre de députés nationaux et d’un informateur digne, crédible et honnête.» indique cet analyste politique indépendant.
Démissionnaire, suite à la résolution du 27 janvier 2021 de l’Assemblée nationale portant adoption de la motion de censure contre le Gouvernement, et conformément aux dispositions de l’article 147 de la Constitution, le gouvernement Ilungamba issu de la coliation FCC-CACH fut, selon le prof Iyele, « un ticket anti-peuple congolais. »
Sylvestre Ilunga Ilungamba qui ne s’était pas présenté à la plénière consacrée au vote de sa destitution, est tombé tête haute, malgré les démarches soutenues par son autorité morale, Joseph Kabila, en séjour dans le Haut-Katanga pour un repli stratégique et la mise en place d’une de la gestion de crise au sein du FCC.
Serge SINDANI