Très critique contre ce qu’il qualifie d’un « non État » en RDC sous l’ère Fatshi, Me Firmin Yangambi, qui a récemment annoncé sa candidature aux élections de 2023, est de plus à plus ciblé des menaces proférées sur toutes les lignes par les proches du pouvoir et leurs partisans.
Depuis un bout de temps, et à l’approche des échéances électorales, Yangambi est devenu une fois de plus un animal à abattre. Selon lui, un système d’harcèlement contre sa personne est instauré par notamment les personnes qui se réclamant du pouvoir actuel en RDC. Ces dernières vont même loin à lui proférant des menaces de morts.
« J’alerte l’opinion du harcèlement et des menaces dont je suis l’objet de manière perspicace ces derniers jours de la part des individus et groupuscules se réclamant du pouvoir », a-t-il écrit, vendredi, dans un Tweet, peu avant de défier ces menaces :
« Vous vous trompez de cible », a-t-il évoqué.
Ce samedi 22 octobre, le fondateur de la Dynamique CHANGER CE CONGO, soutient à Kis24.info que des messages de menaces lui sont envoyés avec une propagande du régime qui lui harcèle par des fakenews. Ces messages impliquent notamment Yangambi dans une tentative d’un coup d’État entre Kinshasa et Kisangani.
Dans un Tweet posté ce samedi matin, le candidat à la présidentielle 2023, dénonce un harcèlement qui selon lui, est une menace et une mise en danger de la vie d’autrui.
« C’est pratiquement une incitation publique à s’en prendre à ma personne et aux miens », écrit-il.
À l’approche des élections générales en RDC, les états-majors politiques de l’opposition tout comme de la mouvance présidentielle s’échauffent de tout bout de champ. Outre Firmin Yangambi, Denis Mukwege, sollicité par ses proches pour se pointer candidat président, est aussi sous le feu des vives critiques, voire des injures publiques.