Annoncés pour ce mardi 25 janvier 2022, les états généraux de la communication et de médias auront bel et bien lieu au centre catholique Nganda à Kinshasa, tel que retenu au conseil des ministres tenu vendredi 21 janvier de l’année courante.
Ces travaux qui visent à jeter un regard rétrospectif sur les pratiques de la presse et de la régulation des médias et de dégager les perspectives d’avenir au moyen d’un dialogue proactif et inclusif entre les parties prenantes auront lieu malheureusement sans la province de la Tshopo. Ce qui fait sentir le roussi.
À Kisangani, la nouvelle de l’exclusion probable de la Tshopo à ces assises est tombée comme une bombe aux oreilles des journalistes.
Flashés par le président de l’UNPC/Tshopo, aucun journaliste de cette partie du pays n’est convié, malgré le transfèrement à Kinshasa des trois noms.
« Bonsoir le groupe. Les états généraux de la communication et médias démarrent ce mardi 25 janvier à Kinshasa. La Tshopo n’y est pas conviée et jusque là nous n’avons reçu aucune invitation alors que les autres provinces ont déjà leurs billets. Toutes nos démarches ont abouti à une phrase qui fâche : le nom de la Tshopo n’est pas sur la liste », a désespérément écrit Magloire BOLUNDA, dans un groupe regroupant tous les journalistes de la Tshopo.
Dans la foulée, cette alerte tombe très mal dans les cœurs, considérant les potentiels médiatiques de la plus grande province du pays. Tenez, la Tshopo compte plus de 15 chaînes de radios et télévisions, une dizaine des Médias en ligne et des groupe de presse. Des chiffres qui accorderaient une place de choix dans ces assises à la Tshopo. Chose non faite.
« Excellence Patrick Muyaya, les états généraux de la presse débutent incessamment , comment vous avez expliquez le fait qu’une grande province comme la Tshopo puisse être absente de ces assises ? Jusqu’à présent pas des billets ni invitations », se désole le journaliste Boyomais Paul Beyokobana sur son fil Twitter.
Outre la pluralité des organes de presse, la Tshopo possède l’université de Kisangani, qui depuis plus de 50 ans forme des journalistes et communicologues aux côtés des autres institutions comme l’université mariste du Congo, université libre de Kisangani.
Sous le thème : “les médias congolais : quelles perspectives à l’ère du numérique et des enjeux et défis du développement” ces assises tombent au moment où la RDCongo se recherche dans la démocratie.
Interrogé sur l’opportunité de ces assises, Patrick Muyaya fixe : « Il sera question de dégager des propositions des réformes pertinentes touchant au régime juridique des médias en général et de la presse en ligne en particulier, au statut du journaliste, à la dépénalisation des délits de presse qui pourra être précédée d’un moratoire dont les modalités d’encadrement fera l’objet d’une concertation entre le gouvernement et les organisations professionnelles, à la modernisation des médias publics, aux défis de la presse congolaise »,
Actuellement, la Tshopo regarde de façon impuissante, la décision sélective des organisateurs. Reste à savoir si ces derniers repecherons cette province où les journalistes ont joué un rôle historique dans différents événements qu’à connu la République Démocratique du Congo. Si rien n’est fait, la plupart des journalistes disent être non concernés par les résolutions qui découleront de ces travaux.
Wait and see !