20 morts, c’est le bilan encore provisoire de la nouvelle incursion des rebelles Ougandais de forces démocratiques alliées (ADF) la nuit du lundi au mardi 5 janvier 2020 à Mwenda, entité située à une dizaine des kilomètres de Mutwanga, en secteur de Rwenzori territoire de Beni au Nord-Kivu.
Parmi les victimes, le président de forces vives du secteur de Rwenzori, Paluku Batoleni parle des femmes, des enfants et des hommes tuées en arme blanche et à feu.
L’attaque est intervenue vers 20 heures locales. Les rebelles ont pris d’assaut le village de Mwanda. Ils ont commencé à massacrer des civils. C’est ce mardi que les corps des victimes sont entrain d’être ramassés, précise Paluku Batoleni contacté par KIS24.INFO
Ce bilan est confirmé par l’administrateur du territoire de Beni. Donat Kasereka Kibwana affirme que 20 personnes ont été massacrées à Mwenda par des rebelles Ougandais de forces démocratiques alliées (ADF), des terroristes étrangers qui sont ces derniers jours très actifs et dangereux dans la région.
Le bilan est très lourd a expliqué l’autorité territoriale.
«Je suis aussi irrité par cette série des massacres des mes administrés.» a-t-il poursuivi.
À Rwenzori, les villages se vident
Lundi 04 janvier, 21 corps ont été découverts à Loselose, toujours en secteur de Rwenzori. Il s’agit des civils pris en otage par les rebelles à Loselose et Lohulo qui ont été abattus par leurs bourreaux.
Suite à ces atrocités, des milliers des personnes ont fui les villages de Mutwanga, Mwenda et Bulongo. Ils se sont déplacés vers Beni ville et d’autres en ville de Butembo.
Ces déplacés estimés en 11 milles, selon les sources compilées par la mairie jusqu’au 2 janvier 2021, sont hébergés dans des écoles, des églises et dans familles d’accueil.
D’après Patient Babilombo, président du comité des déplacés, ces vulnérables ont besoin d’une assistance humanitaire en terme des vivres et non vivres.