Dans un entretien exclusif accordé à www.kis24.info, mardi 26 janvier 2021, Guy Buse Molisho, président de la Jeunesse Notable de la Tshopo et cadre de l’AFDC-A/Tshopo, a scruté les actions du chef de l’État dans la province de la Tshopo.
Dès la situation politique à la vie sociale du peuple, il remarque en face de lui un pays, mieux une province étriquée.
Affligé par la situation sociopolitique de la province, cet acteur trace un tableau sombre des actions du président Félix Tshisekedi dans la Tshopo pendant ses 2 premières années, depuis son avènement à la tête d’un géant pays au cœur de l’Afrique le 24 Janvier 2019, après plus près de 18 ans du régime de Kabila.
‘‘ Jusque là je n’ai pas encore eu des signaux faisant mention de deux ans de Félix Tshisekedi. Je ne trouve pas encore des réalisations faites à moins que j’ignore. Je n’ai pas encore vu nos routes de dessertes agricoles réhabilitées. Toutes ces routes sont en disparition… » a-t-il analysé.
Sans rancune, le président des Jeunes Notables de la Tshopo attribue cet échec aux acteurs politiques Tshopolais. Il constate que les politiques de la Tshopo deviennent amateurs et flatteurs dans l’exercice de leurs fonctions.
» Ils applaudissent le chef de l’état et ne veulent pas lui amener à palper du doit la réalité sociale de la province… ils sont là pour accompagner mais ne sont pas là pour dire les réalités sociales de la population. »
Et de poursuivre :
‘‘ Le chef de l’État n’a pas de faute. »

Cependant, il appelle le chef de l’État a tourné son regard vers la Tshopo. Dans sa peau d’enseignant en science politique, Me Guy Buse pense également à la crise entre les institutions.
Pour lui, cette situation est un frein au développement de la province.
» Ça contribue au sous-développement…
ce conflit entre les institutions proviniciales rend veuve la province. Une famille qui a de problème, c’est une famille qui manquera de bénédiction. »
Depuis le début de son mandat, Félix-Antoine Tshisekedi est arrivé 1e fois dans la grande province du pays. La population retient les promesses qui tardent à se réaliser. Le projet 100 jours est passé quasi inexistant dans cette province.
2 ans au pouvoir, le bilan reste minable, plusieurs analystes et/ou observateurs sont ceux qui soutiennent cette thèse.
DavidGaston MUKENDI