L’affaire RAM continue de faire couler encres et salives en RDC. La mesure prise par le chef de l’État Félix Tshisekedi interdisant cette taxe « impopulaire » pour les téléphones mobiles utilisant la connexion 2G a de nouveau suscité moult réactions.
Dans un communiqué de presse parvenu à Kis24.info ce dimanche 24 Octobre, le mouvement pro-démocratie et non partisan, LUCHA, qui ne s’avoue pas toujours convaincu par la décision du gouvernement, appelle à sa suppression totale et urgente. Cette structure citoyenne estime par la même occasion que cette mesure est une preuve éloquente de plus qui atteste haut et fort la main mise de Tshisekedi dans cette affaire.
« La suppression de RAM pour les téléphones de deuxième génération (2G) annoncée par le gouvernement est une demi-mesure et une vaine tentative de briser la mobilisation de notre peuple contre ce vol en bande organisée sous couvert de l’Etat », a-t-on lu dans ce communiqué signé le 23 Octobre depuis Tshikapa.
Par ailleurs, selon la LUCHA, « c’est une preuve de plus de la responsabilité directe du Président de la République et du chef du gouvernement dans cette arnaque: sa suppression ne tient qu’à leur volonté.»
Et d’indiquer : « Nous maintenons l’exigence de la suppression totale et immédiate de RAM, du remboursement à chaque Congolais des crédits indûment prélevés depuis septembre 2020, et de l’établissement de toutes les responsabilités dans la mise en place de RAM et l’utilisation aussi bien des fonds générés que des données personnelles des abonnés.»
Contre cet énième acte posé par le gouvernement, n’atteignant l’assentiment de tous, selon la LUCHA, les Congolaises et les Congolais doivent rester mobilisés jusqu’à la satisfaction complète de ces exigences.