Le Projet « Faire de la réserve de biosphère de Yangambi, un pôle d’excellence sur le climat et la biodiversité » a atteint la fin de sa première phase. Le mercredi 25 septembre 2024, premier jour de l’atelier de lancement de la deuxième phase de ce projet tenu dans la salle des réunions de l’INERA Yangambi, l’UNESCO et les autres partenaires notamment le CSB, ERAIFT, UGent ont présenté, chacun, les contributions des résultats d’activités réalisées dans la première phase de ce projet.
Faire de la réserve de Yangambi, un centre d’excellence pour le climat et la biodiversité, est un projet ambitieux porté par l’UNESCO en partenariat avec plusieurs institutions. Ce projet vise à transformer la réserve de biosphère de Yangambi en un centre d’excellence mondial en matière de climat et de la biodiversité. Ce projet s’inscrit dans une démarche globale de préservation de la nature et de développement durable.
Pour la première phase qui vient de toucher à sa fin, l’UNESCO et les autres partenaires ont, avant de procéder au lancement de la deuxième phase, présenté les contributions des leurs activités pour l’atteinte des objectifs du projet. Financé par le Royaume de Belgique, le Projet Yangambi œuvre dans trois grands axes : la gouvernance, la recherche scientifique et l’axe du développement durable des communautés locales.
En termes de résultats, sur plan de la gouvernance, des bâtiments ont été réhabilités : le bâtiment du Centre de Surveillance de la Biodiversité à la Faculté des Sciences de l’Université de Kisangani, le laboratoire de climatologie et la maison d’hôtes à Yangambi. Il faut joindre à ce titre l’acquisition de 12 motos de marque AG, 2 Land cruiser, 1 Canon rapide et des drones ainsi que le développement du courant photovoltaïque dans le bâtiment du CSB à Kisangani et à la maison d’hôtes à Yangambi.
Sur le volet de la recherche scientifique, plusieurs chercheurs ont bénéficié du soutien du projet. En plus, ce projet s’est attelé à mettre sur pied un protocole commun de recherche qui sera utilisé par tous les partenaires dans le cadre de ce projet.
« Pour ce qui est du volet de la recherche, on s’est attelé à mettre sur pied un protocole commun de recherche qui sera désormais un document utilisé par tous les partenaires et tous les chercheurs qui arriveront dans la réserve de biosphère de Yangambi », a précisé René Jiofack, Coordonnateur du Projet Yangambi pour l’UNESCO.
Toujours dans le volet de la recherche, à en croire le Professeur Onesime Mubenga du CSB, un nombre important d’insectes, oiseaux et des rongeurs ont été étudiés. Aussi, des études ont montré qu’un nombre important de paysans fréquente la réserve de biosphère de Yangambi pour des raisons d’agriculture, pêche et chasse.
Par ailleurs, du point de vue du développement durable des communautés locales, les villages et des écoles ont été sensibilisés sur la nécessité de la protection de la réserve de biosphère de Yangambi. Des associations communautaires d’épargne et de crédit ont été mises en place pour autonomiser les communautés locales à développer eux-mêmes leurs propres initiatives des activités génératrices de revenus tout en se servant de leurs propres moyens.
Soulignons que lors de la campagne de désinformation contre la tour afflux, l’UNESCO et tous les autres partenaires ont mis en place des stratégies pour contrecarrer les rumeurs en développant la sensibilisation basée sur le bien fondé de cet instrument. Les sensibilisations dans ce sens se poursuivront dans la deuxième phase.
Pour un projet exécuté par plusieurs partenaires, le défi majeur reste à combiner les perceptions, les idées et les idéologies de chacun des partenaires afin de mettre en place des stratégies communes. Pour la deuxième phase qui sera bientôt lancée, l’idée reste de relever les défis de la phase précédente.
Le premier jour de cet atelier qui ira jusqu’au vendredi 27 septembre 2024, a réuni plusieurs partenaires dont l’UNESCO, le CSB, l’INERA Yangambi, l’ERAIFT, l’UGent pour ne citer que ceux-là.