Les provinces de Haut et Bas-Uélé ont été longtemps envahis par les eleveurs des bœufs Mbororo. C’est depuis plus de 15 ans qu’on remarque la présence des éleveurs nomades venus du Soudan et du Tchad. Ils entrent sur le territoire congolais sans aucun document ni sans respect de procédure, ce qui est à la fois à la base des conflits entre les autochtones et les immigrés.
Les ONGs APRU et PAX se sont penchées sur cette question et ont mené une étude dont le rapport intitulé « Étude des préliminaires sur la présence des éleveurs des bovins nomades dits « Mbororo » dans les provinces de Haut-Uélé et Bas-Uélé » .Cette étude a été menée en février 2021 et elle s’est basée sur les informations factuelles et objectives de la présence de Mbororo dans les deux provinces.
Cette situation plonge les deux provinces dans des conflits perpétuelles et dont les autochtones réclament le départ sans condition des Mbororo, un fait que les APRU et PAX ont reporté auprès des autorités congolaises en adressant une lettre au président de la République, premier ministre, aux différents ministres,président de l’Assemblée Nationale et du Sénat ainsi qu’à la communauté internationale tel que le mentionne ce rapport.
Suite à leurs rapports,le Bureau des Nations Unies en Afrique Centrale (UNOCA) avait dépêché un émissaire sur terrain à la personne du professeur Adolphe Agenonga de l’Université de Kisangani pour faire une analyse de la situation.
Selon les parties en conflit voudraient résoudre d’une manière pacifique leur litige
« En ce qui concerne les tensions croissantes entre la locale et les Mbororos,les dirigeants des Mbororos ,les leaders des communautés locales et les autorités locales ont tous indiqué la nécessité de mettre en place un mécanisme afin de résoudre durablement cette problématique.Ce processus doit se faire en concertation avec les autorités nationales et les acteurs régionaux ainsi que la communauté internationale ».
Ainsi Apru lance-t-il un message à toutes les parties aux conflits à ces termes:
« Aux communautés est de ne pas suivre la voie de la violence pour solutionner les conflits qui les opposent aux éleveurs mais plutôt de privilégier la voix du dialogue,francs et sincère,et ce, à tous les niveaux ,afin de trouver une solution pacifique et durable ».