La peine de mort en RDC, c’est la mesure arrêtée pour lutter efficacement contre le banditisme urbain. Constant Mutamba, Ministre de la Justice, l’a également élargie jusqu’à atteindre les relayeurs des informations liées au mouvement rebelle du 23 Mars.
L’ONG AJDDH (Association pour la Justice, le Développement et les Droits Humains) a, en réaction aux propos de Mutamba, lancé un appel urgent pour la proclamation d’un moratoire immédiat avec pour objectif abolition définitive de la peine de mort en RDC.
Cette structure s’appuie sur la résolution 62/149 de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui encourage un moratoire universel sur les exécutions. l’AJDDH considère considère la peine de mort comme la vengeance. Ainsi, pour elle, « la justice ne saurait se construire sur la vengeance ».
Manifestant sa position contre le banditisme urbain, l’organisation appelle à une amélioration des capacités des institutions judiciaires et carcérales. L’AJDDH invite les autorités à s’attaquer aux causes profondes de l’insécurité, telles que la pauvreté, le chômage des jeunes et le déficit d’accès à l’éducation
Par ailleurs, AJDDH plaide pour la promotion de programmes de réinsertion sociale, qui représentent des alternatives humaines et efficaces à la répression. Ces initiatives visent à offrir aux individus une seconde chance et à les aider à réintégrer la société de manière constructive.