Aussitôt arrivé à Kisangani, chef-lieu provincial de la Tshopo, le Ministre des ressources hydrauliques et électricité, Olivier Mwenze, a effectué une visite guidée à la centrale hydroélectrique de la Tshopo, ce samedi 11 septembre, en compagnie des autorités provinciales et du staff de l’administration de la SNEL.
Au terme de cette visite, le Ministre a donné plus de précision sur la réhabilitation de la centrale hydroélectrique de la Tshopo, en panne mécanique depuis plusieurs jours. Sa présence dans la ville avait notamment pour objectif de « palper du doigt les réalités de cette centrale et entamer les travaux de sa remise en marche.»
Alerté par les députés provinciaux sur la situation actuelle de Kisangani, plongée dans l’obscurité criante, Monsieur Mwenze s’est dit être « tout a fait conscient de ce cas de détresse.» Pour lui, comme l’avait fait savoir la SNEL et le gouverneur ai de la Tshopo Abibu Sakapela, dans plus ou moins deux mois, la desserte en électricité dans la ville de Kisangani sera partiellement résolue. Il a donc exhorté à la patience.
« La réparation d’équipements de la troisième turbine pourra être effective vers la fin du mois d’octobre. On attend une pièce maitresse qui doit revenir des atelier ACP de Likasi, dès que cette pièce revient, les techniciens vont pouvoir remonter sur la 3ième turbine et vont pouvoir ramener la capacité à la ville de Kisangani de façon à l’alimenter. Donc à la fin du mois d’octobre.» a-t-il déclaré devant la presse.
« Nous travaillons très très fort.» confie-t-il.
Appelant à la patience, le Ministre Mwenze a promis son implication personnelle pour le bon déroulement de tous les processus. À l’en croire, ce délai doit être respecté.
« Soyez patients. Nous sommes tout a fait conscients de ce cas de détresse. Mais soyez vraiment patients. Je vous promets de faire le suivi personnellement pour m’assurer que le délai soit respecté.» a-t-il appelé et promi.
Hormis ce qui est connu par le grand public, Monsieur Mwenze a, également, révélé que l’ancienneté et la vétusté des machines restent à la base de ce délai un peu plus long. D’où, des études sont en cours de réalisation pour une réhabilitation complète de toutes les turbines.
« Il faut savoir que tout ce qui se passe avec les centrales hydroélectriques prend du temps. Ces sont ici de vielles machines qui ont vu les jours, certainement en 1955. Et donc, il faut faire des études, des études élaborées et elles sont déjà faites. Au moment où on parle, elles sont quasiment achevées. Dès qu’elles sont achevées, il y aura un plan de réhabilitation…» a-t-il fait savoir.
Pendant ce temps, les conséquences dues à cette situation sont visibles. La population s’en indigne. Une synergie des jeunes, au niveau local, prépare des grandes manifestations pacifiques et ne jure que sur la rénovation de cette centrale.
DavidGaston MUKENDI