Le Syndicat des Enseignants du Congo (SYECO) s’inquiète de la mafia qui s’est déjà installée à la tête de ce syndicat. D’après une lettre de dénonciation et de demande des sanctions, toutes les gestions du secteur de l’éducation sont gangrènées par des fléaux qui méritent de solution urgente.
Concernant l’administration
Les membres du Syndicat des Enseignants du Congo (Syeco) dénoncent les intimidation, les menaces, les création des faux dossiers jusqu’à l’extorsion de salaire et de détournement de frais de fonctionnement et de construction dont ils sont victimes.
Un coordinateur pointé d’un doigt accusateur
Il est reproché à Issa Yuma, coordinateur des écoles conversationnée islamiques, des intimidations et menaces, corruption, concussion et détournement des biens.
Issa Yuma serait placé irrégulièrement à la tête de la coordination des écoles conversationnée islamiques.
Ces actes ont déjà été dénoncés par les chefs des établissements des écoles conversationnées islamiques dans la lettre n°001/CCE/ECI/NK2/2020-2021 et n’ont jamais trouvé de suite favorable.
Le chef de division de l’EPST aussi mis à cause
L’injustice, l’abus du pouvoir et l’extinction de l’esprit du partenariat sont les faits reprochés à cette autorité.
Il aurait aussi affecté son fils qui est encore élève à l’Antenne de Kyondo d’où l’objet de son interpellation à l’ANR en 2020 comme le mentionne la lettre du SYECO du 04 Janvier 2020 ayant comme objet « demande de sanctions contre les infrastrions et irrégularités dans le la éducationnelle Nord-Kivu II.
Dans cette lettre adressée au chef de l’État, dont Kis24.info a exploité, les enseignants du SYECO menacent de passer aux actions syndicales qui peuvent aboutir à une grève sèche.
Ils ont aussi fait part aux acteurs politiques qui interviennent déjà dans la surveillance des examens d’État et de TENAFEP au moment que l’enseignement est apolitique.
De même, ils dénoncent, à cette occasion, le non payement de 131 enseignants de l’EPST Nord-Kivu II suite à plusieurs problème dont la perte des cartes d’électeurs ou le mauvais orthographe de noms de certains enseignants.
Dans la foulée, ces syndicalistes supplient le gouvernement à remedier à ce problème, le plus vite possible.
Gloire Bakyahulene