Les routes de dissertes agricoles sont à délabrement très avancé en territoire de Lubero.
Pour parcourir une distance d’au moins 30km, il faut une heure et 30 minutes suite aux multiples nids de poule qui dans lesquels les véhicules s’embourbent.
Gloire Bakyahulene, correspondant de Kis24.info à Butembo, revient d’un tour d’horizon dans les zones rurales du territoire de Lubero au Nord-Kivu, dans l’Est de la RDC.
Voici son reportage
C’est à l’instar de la route qui relie Mulo à Nyabili, localité voisine à celle de Masereka qui est en état de délabrement très avancé avec au moins trois bourbiers.
Pire encore, la route reliant Nyabili à Lukanga, longue de 8 Km est parcourue au moins à 45 minutes. L’attributaire de cette route accuse les agents de l’État d’être à la base de cette situation.
Selon le technicien de route, Kambale Mikundi Global interrogé par le reporter de www.kis24.info, les agents de l’État ne payent pas les taxes qui lui sont dues pour l’entretien de la route.
«Les agents de l’État et les ONG ne payent pas de taxe or ce sont eux qui fréquentent la plupart de temps cette route» se lamente l’attributaire.
Il a par ailleurs accusé les chauffeurs de véhicules poids lourds non autorisés à passer par ce raccourci de frauder la nuit et que leurs véhicules contribuent au délabrement de la route.
À part les agents de l’État, Kambale Mikundi Global a aussi pointé du doigt les enseignants et a promis à quiconque d’entre eux payera sa taxe aura un cadeau spécial car ce serait la première fois.
Il sied de noter que l’agent commis aussi à la barrière de Mulo en allant à Nyabili a aussi accusé les agents de l’État d’être à la base du manque à gagner des recettes que pouvaient générées cette route.
Lamentation et appel d’espoir
Par contre, les usagers de ces deux axes se lamentent et s’interrogent de la destination des taxes qu’ils payent à la barrière au moment que la route n’est pas entretenue.

Cette même situation est visible sur la route Katondi-Kipese où il faut voyager avec des pelles pour ne pas trop trainer en route voire des hommes qui peuvent aider de tirer les véhicules des nids de poule au risque de passer une nuit à une distance de moins de 30Km.
Ce sont ces routes qui relient des zones marecheres au centres urbains et qui évacuent les produits vivriers produits dans ces milieux tels que la pomme de terre, la carotte, le petit poids, le poiron, l’ail, l’oignon, etc largement consommés dans la ville commerciale de Butembo.
Un appel est lancé aux autorités administratives de s’y impliquer au risque de plonger la population des provinces du Nord-Kivu, Ituri, Orientale voire Kinshasa dans une faim généralisée.
Gloire Bakyahulene