Le Mouvement Citoyen Lutte pour le Changement a, dans une déclaration publiée mercredi à Goma, réitéré son soutien aux forces armées de la République Démocratique du Congo qui sont au front contre le groupe rebelle du 23 Mars (M23) depuis la nuit du 27 Mars dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu.
La LUCHA demande à l’État Congolais « d’en finir avec le M23 une fois pour toute ». Si cette rébellion refait surface, c’est suite à la tolérance de l’État Congolais qui en aurait déjà fini avec cette rébellion depuis longtemps. Ainsi, la LuCHA souligne que cette nouveaux assauts du M23 met à nu l’inefficacité de la politique de prime à la criminalité promue par Kabila, dans l’ancien temps et aujourd’hui, par son successeur, Tshisekedi.
« La résurgence du M23 révèle l’inefficacité et dangerosité de la police de prime à la criminalité promue par le régime Kabila et aujourd’hui par le régime Tshisekedi. En effet, on ne parlerait plus du M23 qui était défait en 2013 au prix d’enormes Sacrifices des vaillants Mamadou Ndala et Lucien Bahuma d’heureuse mémoire », peut-on lire dans cette déclaration.
Et d’ajouter: « Si Kabila et ensuite Tshisekedi n’avaient pas assuré l’impunité totale à ses responsables militaires et politiques allant jusqu’à réintégrer certains d’entre eux (M23) dans l’armée où a faire des alliés politiques , à l’instar de l’actuel coordinateur du programme de démobilisation désarmement et réinsertion ,Tommy Tambwe ».
D’après toujours la LUCHA, le M23 n’existerait plus si au lieu de se plier docilement aux caprices de leurs parrains du Rwanda et de l’Ouganda,les dirigeants congolais avaient eu une attitude plus lucide et plus ferme à l’égard de ces pays pour les forcer à cesser tout soutient à la déstabilisation de la RDC.
Ainsi, la LUCHA :
- Déclare soutenir les FARDC et exige qu’elles cessent d’être utilisées à des fins de propagande politique par Kinshasa.Il faut au contraire leur doter des moyens dont ils ont besoin et les laisser mène à bien leur mission constitutionnelle dans le respect des droits humains et du droit international humanitaire.
- Appelle à mettre fin immédiatement à l’état de siège qui continue de distraire l’armée de la mission véritable au profit de l’affairisme et les Questions politiques , économiques et socio-culturelles qui devraient être traitées par les autorités civiles.
- Mettre fin aux interventions militaires intempestives des armées ougandaises , rwandaises et burundaise sur le sol Congolais,quelqu’un soient les motifs. Le président Tshisekedi devrait saisir officiellement le Conseil de sécurité de l’ONU en vue de la création d’un tribunal penal international ou d’un mécanisme étrangers des crimes graves commis sur le sol de la RDC depuis des années 1990.
Il n’y aura pas de paix en RDC et dans la sous-région tant que régnera l’impunité.