Au lendemain de la destitution agitée de l’ancienne Speaker de la chambre basse, Jeannine Mabunda, le professeur Néhémie Mwilanya, coordonnateur de la plateforme chère au sénateur à vie, n’a pas gardé sa langue pour commenter la situation volatile vécue Jeudi 10 décembre 2020 au palais du peuple congolais.
Cet allié inconditionnel de Joseph Kabila reconnaît, in fine, l’échec cuisant de sa formation politique malgré les agitations et tractations connues.
« Le FCC a perdu une bataille importante. » lance-t-il, d’entrée de jeu, sur la page officielle Twitter du FCC.
Néhémie Mwilanya croit cependant aux prochaines batailles après l’étape importante perdue, celle de contrôler la deuxième institution du pays.
« … Mais son combat pour la preservation des acquis démocratiques, de l’unité nationale et de la stabilité, en vue de l’émergence du pays, est loin de s’arrêter. » dit-il.
Bien plus, le coordonnateur du FCC appelle les Congolais à se joindre derrière la bataille démocratique du FCC, visiblement, celle de faire respecter la constitution.
« À tous les patriotes de résserer les rangs derrière ces challanges. »
Jeudi, le sort du bureau Mabunda a été scellé après un vote très tendue au parlement. 281 députés nationaux ont suffi pour débouter Mabunda et entamer, ce que plusieurs appellent, la gouvernance de l’Union sacrée.
Un échec que nombreux partisans ne mâchent pas facilement. Déjà plusieurs langues appellent à la démission du coordonnateur du front commun pour le Congo.
Pendant ce temps, le sénateur à vie Joseph Kabila s’en va, ce vendredi 11 décembre, à Kolwezi. La situation très volatile du pays ne semble pas lui préoccuper pour l’heure. Il s’illustre tout de même à un éternel silence, sa méthode politique d’antan.
Serge SINDANI