La liberté de la presse violée en répétition, les journalistes victimes des agressions dont les plus souvent en plein exercice de leur métier pour remplir le triple devoir des médias: informer, former et divertir.
Cependant, les journalistes congolais et boyomais en particulier, ont souvent été empêchés d’une manière ou d’une autre d’exercer leur métier.
La semaine dernière à Kisangani, M. VAVA TSHIKAKA, journaliste à la Radio Télévision Amani de l’archidiocèse de Kisanga et secrétaire de l’Association des Journalistes Sportifs du Congo section de la Grande Oriental, a été agressé par le vice-président de la Ligue Provinciale de Football de la Province Orientale, le Dr KABEMBA SALIBOKO à l’aide d’un trousseau des clés lors du premier match de la phase de play-off organisé par l’Entente Urbaine de Kisangani, qui a été soldé par une blessure au niveau de coude du bras gauche, la manche de la chemise déchirée, alors que ce dernier plaidait pour la bonne condition des journalistes auprès des autorités sportives, organisatrices et aux officiels de cette rencontre.
Saisi de ce fait et après les enquêtes menées, l’Union National de la Presse du Congo section de la Grande Oriental a tenu ce vendredi 19 février dans son siège, exigeant dans un communiqué de presse lu à l’issue de cette circonstance, « Réparation » pour le journaliste VAVA TSHIKAKA, victime de cette agression
« Après analyses des circonstances de cette agression, à la lumière des témoignages diverses et multiples, et le dommage consécutifs. De toutes les agressions violentes contre les journalistes de Kisangani ces derniers temps, l’UNPC trouve que les auteurs intellectuels et directs de ces violations veulent tout simplement profité de leurs actes pour museler encore davantage la presse. » insiste la corporation des journalistes.
L’UNPC tape du poing sur la table
Choquée par lagression du journaliste dont a été victime VAVA TSHIKAKA de la Radio Télévision Amani, pour avoir solliciter un meilleur traitement des journalistes reporteurs sportifs au stade, l’UNPC demande ce qui suit :
- Au 1er vice-président de la Ligue de football de la province Orientale Dr KABEMBA SALIBOKO des excuses publiques et doit réparer les préjudices causés envers Vava. Il doit faire soigner le journaliste en remboursant les frais engagés par ce dernier à l’hopital ;
- À l’Entente Urbaine de Football de Kisangani, EUFKIS en sigle, organisatrice de la compétition sportive dont le journaliste agressé allait pour couvrir, louverture dune enquête afin que la lumière soit rapidement faite sur cette affaire, et que le coupable soit sanctionné ;
- À la LIFPO et la FECOFA de veiller à ce que lagresseur soit rapidement interpellé et sanctionné.
En prospective, Ernest MUKULI, secrétaire de l’UNPC/Grande orientale, appelle les journalistes, membres de l’UNPC à la solidarité et à la bravoure face aux atteintes à la liberté de la presse dans la ville de Kisangani ces deux derniers mois, et à ceux qui ne se sont pas encore identifiés à la corporation, de se procurer de la carte de l’UNPC pour bénéficier de son soutien.
Gratius WANDJA