Cent vingt personnes des différentes couches de la société ont été outillées, vendredi et samedi, par la Division Provinciale de la Santé, DPS, afin de contribuer efficacement à la lutte contre la Mpox, dans la ville de Kisangani, chef-lieu de la Tshopo, 6e province la plus touchée par la maladie précitée.
L’atelier a été organisé avec l’appui financier d’Enabel. La DPS, par ces assises de deux jours, veut rompre la chaîne de transmission de la Mpox. Durant les deux jours, les participants appris la surveillance à base communautaire, la présentation des données épidémiologiques ou la communication de risque et engagement communautaire.
« Il faudrait commencer par la communication qui est le premier pilier de santé publique », a expliqué John Mondele, Coordonnateur du programme national de la communication pour la promotion de la santé.
Chaque participant, représentant d’une structure ou influent, va porter la lutte contre la Mpox dans sa communauté. Ainsi, la DPS s’attend à un changement de comportement, car selon John Mondele, la riposte concerne tout le monde. « Il faut informer la communauté pour qu’elle même prenne des décisions éclairées et qu’elle soit à l’abri de la Mpox », a-t-il dit.
La Tshopo, dans ses 23 zones de santé, présente une létalité de 4,8%. Les médicaments sont déjà prépositionnés dans les centres de santé et les hôpitaux généraux de l’État. La vaccination a également commencé depuis quelques semaines.