La prison centrale de Kisangani est actuellement confrontée à l’épidémie de Mpox, une maladie virale qui a déjà touché 22 détenus, dont un cas a été classé au quatrième stade, indiquant une forme sévère de la maladie.
Ce vendredi 30 août 2024, la division provinciale de la santé a urgemment désinfecté la prison. Elle a réagi ainsi après les premiers seize cas suspects hier jeudi. Et ce vendredi vingt deux autres cas ont été identifiés.
« Il y a un cas qui était ici dans le quatrième stade,…les autres cas qui sont ici, on attend les résultats de Kinshasa, on le gère ici, comme on continue quotidiennement de les gérer » a déclaré Justin Fundi de la prévention et contrôle des infections à la DPS Tshopo.
Les autorités sanitaires souhaitent suivre de près l’évolution de la situation. Si les cas confirmés de Kisangani sont pris en charge au Centre de Traitement des Épidémies ; les prisonniers, eux auront leur centre d’isolement et pris en charge à la prison même.
« On nous a donné le dortoir, nous allons organiser l’isolement. Maintenant nous voulons équipe le centre de santé pour qu’on puisse y mettre les cas suspects pour la bonne prise en charge » a dit Justin Fundi.
Plus de mille individus sont dans la prison centrale de Kisangani. Des transferts jusqu’à à l’ISTM Kisangani où se trouve le CTE, peut aussi occasionner l’escampette des prisonniers. Pour mieux contrôler la situation, Justin Fundi propose la construction d’un CTE à la prison centrale. Il a également insisté sur la communication.
« Il y a des cas, il faut investiguer. Que l’on puisse accentuer la communication au niveau de la surveillance, c’est très important » a-t-il dit.
Le Mpox, également connu sous le nom de variole du singe, est une maladie infectieuse qui se manifeste par des symptômes tels que des éruptions cutanées, de la fièvre et des douleurs musculaires. Les cas graves peuvent entraîner des complications significatives, notamment chez les personnes immunodéprimées.