« Assassiner un représentant de la nation, c’est assassiner la nation. Et donc, c’est tuer la démocratie ! », lit-on, d’entrée d’une déclaration signée par les étudiants ressortissants de la province du Sankuru, vivant à Kisangani, dont une missive est parvenue à KIS24.
Chérubin Okende a été tué jeudi matin dans des conditions non encore claires. Depuis lors, le pays se lève et hausse le ton. À Kisangani, c’est le tour des ressortissants de sa province natale, le Sankuru, aussi fief du regretté.
« C’est avec une grande consternation que nous, étudiants ressortissant de la province du Sankuru vivant à Kisangani avons appris l’assassinat ignoble de notre frère Chérubin OKENDE SENGA, député national, ex ministre et Porte-parole d’Ensemble pour la République. Ce crime crapuleux commandité par des gens de mauvaise volonté vient s’ajouter à plusieurs autres attaques contre la communauté Tetela dont celle du juge Raphael YANYI », lit-on dans la déclaration.
Dans la même optique, les étudiants ressortissant de la Province du Sankuru, condamnent avec la dernière énergie ce crime « crapuleux et également cette chasse à l’homme contre les membres de notre communauté ». À l’en croire, cette attitude met à mal leur vivre ensemble et menace dangereusement la cohésion nationale pendant cette période électorale.
Dans le souci de voir la vérité éclatée, ces étudiants exigent :
- Au Gouvernement congolais de diligenter une enquête indépendante, composée des experts internationaux afin que les auteurs de ce crime lâche répondent de leurs actes,
- Au peuple congolais en général et la communauté Tetela en particulier de rester calme, mais vigilant car notre pays est en train de virer sur une pente très dangereuse,
- Aux autorités Sankuroises, toutes tendances confondues, à la solidarité, à l’unité et à la compassion afin de s’impliquer pour connaitre les causes de cette mort de trop des fils du Sankuru de façon pas ordinaire. Nous avons dit !