Patient LIGODI, enseignant et journaliste de RFI en RDC, a, lors d’un échange avec les professionnels des médias et les chercheurs en SIC, ce mercredi, 18 décembre 2024, élucidé ce qu’est l’intelligence artificielle en établissant ces enjeux dans le domaine de la presse.
Dans le souci de progresser en domaine du journalisme, Tshopo kwetu, un collectif de blogueurs basé à Kisangani, a organisé un moment d’échange pour l’ensemble des journalistes professionnels et les chercheurs en sciences de l’information et de la communication de la ville de Kisangani. Une rencontre intitulée « chambre des médias de Kisangani » autour du thème : « Journalisme et intelligence artificielle ; comment s’y prendre ? ».
« Il existe plusieurs types ou modèles de l’intelligence artificielle. Le modèle le plus usité est le modèle génératif qui permet de fournir des produits multimédia » a laissé entendre Patient LIGODI.
Cependant, l’utilisation des IA dans le domaine de la presse est devenue de plus en plus remarquable. La plupart des journalistes et surtout les jeunes journalistes s’affaiblissent en laissant tout à l’IA. Certains oublient que ce robot fonctionne grâce à une base de données générée. Il peut y avoir des bonnes réponses tout comme on peut y trouver des mauvaises réponses. Ainsi, ce conseil de Ligodi à son auditoire : « Il faut toujours être prudent avec les réponses fournies par l’IA ».
Pour mieux l’utiliser, il faut toujours se rassurer d’avoir la connaissance sur certains éléments fars de cet outil, tels que :
- Les hallucinations;
- Les biais anglo-saxons des corpus d’entraînement
- Les IA sont des infrastructures civilisationnelles.
- La tentation du solutionnisme et technologique
- l’IA comme catalyseur d’expertise.
« C’est mieux de savoir faire quelque chose par ses propres efforts ; sans l’intervention de l’IA. Parce que, même si aujourd’hui on parvient à mettre terme à l’usage de l’intelligence artificielle, qu’on soit à mesure de toujours produire quelque chose de bonne qualité », a-t-il poursuivi.
Avant d’affirmer que : « ce n’est ne pas mal d’utiliser l’IA dans nos différentes réalisations, mais on peut pas faire à 100% confiance aux données issues de là. Il faut toujours se rassurer ou avoir l’exactitude dans les réponses fournies par ce logiciel avant de publier quoi que ce soit ».
Pour boucler cette activité, il a invité tout le monde, présent dans cette salle, à la prudence des données issues de l’intelligence artificielle (chat GPT). En soulignant que nous devons faire travailler la machine et non le contraire pour bien évoluer dans ce domaine.