6 ans d’insouciance de la part des décideurs, 6 ans d’une insécurité grandissante, 6 ans de traumatisme, 6 ans de promesses, d’espoir mais sans suite, 6 ans depuis que nous nous réveillons dans la ville de Beni et ses environs avec un espoir rempli de pleures connaissant que d’un moment à l’autre la balle peut atteindre ta tête.
6 ans depuis que tel est notre vécu quotidien, qui suivre ? Trois aspects clés et interrogatifs sur les massacres de Beni me motivent d’accoucher ces lignes.
1. Les discours non aboutissants de la classe dirigeante ?
2. L’incapacité de la communauté internationale au travers la monusco?
3. Ces fameux groupes rebelles dits patriotiques: les FARDC qui sont jusqu’ici dans l’impossibilité de nous identifier le vrai ennemi ?
6 ans, oui que les morts sont du jour au lendemain enregistrés dans la ville de Beni et ses environs.
S’il faut en tout cas reconnaitre les efforts des uns et des autres oui, nous les reconnaissons, mais également cela ne doit pas nous suspendre de metre à la portée de tous, les défaillances de ces derniers.
Depuis 6 ans, la classe dirigeante, au même rang que nous, elle est informée de l’affreuse situation qui endeuille majoritairement les Congolais et spécifiquement ceux qui vivent dans la région de de Beni-ville, Beni-territoire,..
À la suite de cela et surtout commença par le régime passé, nous avons et continuons à recevoir des discours non aboutissants de la classe dirigeante, faut-il les suivre ?
6 ans c’est trop nous devons leur dire clairement.
L’incapacité de la communauté internationale au travers cette monusco, elle n’est plus à son tour a prouvé. vous vous imaginez, qu’avec les types d’équipements dont ces derniers possèdent mais à quelques mètres de ses positions qu’ils abritent, il y a de fois morts d’hommes (côtés civils).
Ces derniers ont-ils changé leur mission ? Faut-il aussi les suivre?
Les fameux groupes rebelles dits patriotiques ; il est très nécessaire de préciser que ces derniers sont aussi parmis ceux qui endeuillent la population dans ces régions précitées où l’ennemi est inconnu.
Leurs efforts ne sont pas à reconnaitre, ils prennent les armes contre la nation congolaise avec des pseudos idéologies croyant que c’est par patriotisme qu’ils font leur lutte pourtant faux .
Les FARDC qui jusqu’ici selon eux font une guerre contre l’inconnu, ils ont un soutien significatif de la population mais à leur tour, ils semblent n’est pas reconnaître leur principale mission à Beni. Il arrive de fois que nous apprenons que l’affairisme prend le dessus en lieu et place de combattre l’ennemi ,loin de ça, plusieurs témoignages des rescapés parlent que ces derniers font au même moment partie de ceux qui endeuilent la population par tous les moyens.
La question étant complexe, qui suivre alors?
Nous pensons personnellement que la solution aux problèmes liés à l’insécurité est une question qui nécessite l’attention de toutes les tendances et non un processus qui ne produira pas des résultats à court terme.
Par exemple, nous pensons que la résolution du problème de l’insécurité à Beni et ses environs doit procéder par l’identification du vrai ennemi pour enfin y faire face avec toutes les précisions possible.
La nécessité d’une sécurité dans nos communautés est une question avec laquelle personne ne peut être en désaccord.
6 ans déjà depuis qu’ils n’ont pas tous reçus à nous ramèner la paix ! Oui
Ça suffit.
Tribune libre de Loswire SHABANI