Au moins dix militants, membres du mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA) ont été violemment arrêtés, ce lundi 1 août, sur ordre du Maire de la ville, Jean-Louis Alasso qui avait interdit, samedi, toutes éventuelles manifestations contre la MONUSCO, actuellement en coûteux tirés avec la population congolaise qui l’accuse de la passivité, depuis 20 ans, en RDC.
Déjà tôt ce matin, les jeunes et plusieurs militants de la LUCHA se sont réunis à la place des Martyrs, point de rencontre pour une marche pacifique contre la mission onusienne. Sur place, ils brandissent des banderoles, des calicots sur lesquels ils s’adressent à la Monusco. Pour eux, aucune raison n’existe pour voir la mission onusienne en RDC.
Dans la rue, des champs hostiles à la MONUSCO ont été scandés. Malheureusement, à moins de 50 mètres, non loin du rond-point cinquantainaire, ces militants se sont vus devant une répression brutale des éléments de la police. Nombreux ont été arrêtés par la suite et acheminés au commandement ville.
Vingt-quatre heures avant cette marche, le maire de la ville, Jean-Louis Alasso, a interdit toute marche liée à la Monusco. Ce qui explique même l’arrestation de ces dix militants jusqu’au commissariat urbain de la police où ils sont en garde en vue.
Plusieurs activistes plaident pour leur libération et condamnent la brutalité policière lors de l’arrestation.
En rappel, la tension a monté d’un cran, samedi, à Kasindi, dans l’Est de la RDC. Des casques bleus en provenance de congé en Ouganda ont tué deux civiles et blessé 14 autres dont un policier au poste frontalier de Kasindi, au Nord-Kivu. Cette situation alimente la colère de la population congolaise.
Un commentaire
Félicitations pour ce bel article cher ami.