La Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Marie-Thérèse Sombo, vient de déclarer une journée sans cours dans tous les établissements de l’ESU en République démocratique du Congo. Il s’agit de la journée de jeudi 30 janvier 2025. Ceci, dans le but de soutenir les FARDC engagées dans la guerre d’agression soutenue par le Rwanda.
Dans le but de repousser, jusqu’à son dernier retranchement, les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda qui tentent de prendre la ville de Goma, le Président de la République a donné l’instruction aux membres du gouvernement relative à la mobilisation nationale et au soutien des FARDC engagées dans la guerre d’agression imposée par le Rwanda.
En exécution de cette instruction, Marie-Thérèse Sombo, Ministre de l’ESU a, à travers une note circulaire adressée notamment au secrétaire général à l’ESU, aux chefs de service et organes spécialisés de l’ESU et aux chefs d’établissement, pris quelques mesures pour soutenir les FARDC et les déplacés de guerre.
De ces mesures, il faut mentionner la déclaration de la journée de jeudi 30 janvier 2025 comme étant « une journée sans cours » consacrée aux activités patriotiques au sein de tous les établissements de l’enseignement supérieur et universitaire. Il y a aussi la mise en place d’un fonds de solidarité au niveau de chaque établissement ou service pour la collecte des dons en espèce ou en nature à parvenir à la tutelle pour le cheminement ordonné aux FARDC et aux déplacés de guerre.
La Ministre a, par ailleurs, mobilisé le personnel académique et scientifique des établissements de l’ESU selon les spécialités, pour fournir au gouvernement des stratégies, des techniques et des pistes de solutions idoines à canaliser auprès de la tutelle.
Il est prévu aussi, l’organisation des conférences, des journées de sensibilisation et des émissions radio-télévisées en vue de porter haut la voix de la République Démocratique du Congo. Notons que la même note circulaire comporte l’appel à la vigilance, à la quiétude et à la sérénité de tous les acteurs de l’ESU par notamment la suspension des mouvements de grève initiés par certaines structures corporatives ou syndicales.
Tous les acteurs du secteur de l’enseignement supérieur et universitaire sont appelés à prendre des dispositions nécessaires pour la matérialisation de ces mesures qui visent le soutien au Chef de l’État, aux FARDC et aux populations sous les zones de combats.
«La patrie ou la mort» a conclu Marie-Thérèse Sombo.