Ce mardi, la ville de Kisangani, terre d’espoir de l’Est du pays, est rouge de colère. Bandes rouges en tête, drapeau du pays enroulés au corps, klaxons,… Le ras-le-bol est vif dans les rues boyomaises.
En première ligne, le Maire de la ville de Kisangani, Delly Likunde et son adjointe, Eugénie Wandandi portent haut le flambeau de la RDC face à l’agression rwandaise. Pour Delly Likunde, ils ne pouvaient pas rester au bureau pendant que la patrie est menacée.
(…) Pour le pays et pour le drapeau, nous ne pouvons pas rester au bureau : Bendele ekweya te », a-t-il vociféré.
Avec toute la population boyomaise, le Maire de Kisangani a rassuré leur soutien aux FARDC et au Président de la République tout en soulignant qu’ils marchent pour dire «NON» à la balkanisation de le République Démocratique du Congo.

« La population boyomaise est avec les FARDC. Nous sommes de cœur avec le chef de l’État. Il n’est pas seul, il est avec nous. C’est pourquoi nous marchons pour dire NON à la balkanisation du Congo », a-t-il précisé.
Signalons que la ville de Kisangani est en ébullition par les mouvements des marches et le marché central n’a pas fonctionné comme d’habitude.
Pendant ce temps, Goma résiste farouchement face à une menace du Rwanda. La situation reste volatile ce mardi 28 janvier. La ville est sans eau, ni électricité et l’Internet est momentanément coupé. D’après nos sources, les forces armées FARDC contrôlent toujours les coins stratégiques et les rebelles se seraient retranchés dans les environs. Des coups de feu sporadiques sont densément attendus dans certains endroits.