Le Professeur Jean Faustin Bongilo Boendy a, enfin, délié sa langue, ce jeudi 13 mars 2025, après des moments de silence, malgré la répétition des vols dans le bâtiment administratif de l’Université de Kisangani.
Bongilo s’est dédouané. À l’en croire, le comité de gestion avait déjà pris des dispositions pour renforcer la sécurité au service des finances, entre autres : la bancarisation jusqu’à nouvel ordre ou encore la suspension de celui qui était chargé de sécuriser la caisse pour négligence du travail.
« ce sont les services qui ne sont pas, jusque-là, à la hauteur de leurs tâches », a lâché Bongilo qui était déjà pointé du doigt accusateur par plusieurs, avant de dire que « ce n’est pas un recteur qui peut être un cambrioleur ».
Malgré les différentes mesures, des vols ont été enregistrés. Le dernier cas date de la nuit du 9 au 10 mars 2025 au service des finances. Ce vol a été perpétré alors que le contrat avec la PNC avait déjà pris fin. « les moyens financiers avaient fait défaut pour qu’on puisse installer des caméras de surveillance », a laissé entendre le Recteur.

Ce jeudi, le Recteur a décidé autrement. La caisse et tout le bâtiment administratif sont encore davantage sécurisés. Le Professeur Bongilo n’a pas révélé le montant emporté. « Je n’ai pas encore eu le rapport complet. Ce qui a été volé, c’est de l’argent mais ce n’est pas cet argent qui pourrait pousser les gens par exemple à décréter un arrêt de service ».
Pour cette fois, ce n’est pas la police qui va mener les enquêtes. À l’en croire, il hésite à aller encore à la police. « Vous allez à la police, les enquêteurs vont venir mais ils ne vous donnent pas les résultats des enquêtes. Ça décourage. Nous nous tournons cette fois-ci du côté de l’administration. », a-t-il dit.
S’adressant à la communauté universitaire, Bongilo a d’abord souligné « l’acharnement contre sa personne ». Clair dans son langage, il a expliqué qu’il finira par partir un jour. Et pour lui « ce n’est pas tous ceux qui s’acharnent qui vont prendre le siège. Ça sera toujours une personne qui probablement pourra subir le sort que je suis en train de subir ».
Un commentaire
Ça devient une scène Hollywoodienne de 24 chrono. Bâtiment hypersecurisé à accès unique bien surveillé, sa caisse peut-elle être facilement cambriolée comme on présente à l’opinion ? C’est douteux, le criminel est domestique