Comme les victimes des activités illicites de l’Ouganda à Kisangani, le jardin zoologique et botanique, situé à 4 kilomètres du centre-ville, attend son indemnisation. Pendant ce temps, l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature annonce les activités de réhabilitation de ce jardin.
Il s’agit d’une série de bonnes nouvelles qui tombent aux oreilles des amoureux de la nature. La réhabilitation du jardin zoologique et botanique de Kisangani approche, à en croire l’ICCN. Et le FRIVAO, dans son agenda des indemnisations collectives, a inscrit cette aire protégée parmi les bénéficiaires.
Des études de FRIVAO
En 2000, le jardin zoologique de Kisangani, alors véritable joyau faunique, a abrité une base de l’armée Ougandaise. Pour confortablement prendre place, les militaires Ougandais avaient tué certaines espèces. C’était le début du déclin de cette aire protégée qui, aujourd’hui, n’a ni beauté, ni éclat.
C’est un dommage lié aux ressources naturelles. Le Fonds Spécial de Répartition de l’indemnisation aux Victimes des Activités Illicites de l’Ouganda, (FRIVAO), s’y penche déjà. « Une étude de faisabilité est en train d’être faite pour voir dans la mesure du possible comment nous pouvons subvenir à ses besoins », a indiqué Chançard Bolukola, coordonnateur ad intérim de FRIVAO.
Un contrat de réhabilitation
Le Directeur des Parcs, Domaines et Réserves de l’ICCN a confirmé la réhabilitation du jardin zoologique et botanique de Kisangani. Jules Mayifilua a annoncé un partenaire qui va travailler le nouveau visage du jardin.
le partenaire est déjà passé, il a tout estimé et il reviendra », a laissé entendre le Directeur des Parcs.
Le jour du lancement de cette réhabilitation n’a pas été dévoilé à notre rédaction. Toutefois, François Matala, Directeur de site zoologique du jardin zoologique et botanique de Kisangani, a confirmé l’achat des matériels en Chine.
« Il y aura le zoo de Kinshasa qui sera reconstruit et on a aussi retenu le zoo de Kisangani. Pour le cas du zoo de Kisangani, les matériels sont déjà en route. La réhabilitation consistera en premier à la construction des infrastructures techniques » a indiqué François Matala.
En clair, les cages seront refaites. Une clôture sera également érigée pour renforcer la sécurité du jardin zoologique et botanique de Kisangani. Lors de cette réhabilitation, cette aire protégée sera compartimentée. Ce qui va permettre aux animaux captifs de vivre en semi-liberté.
Nous n’aurons plus des petites cages comme des prisons. Les animaux agressifs seront jetés dans la savane et les publics les verront de loin à travers les jumelles. On va aussi créer un safari pour les herbivores » a révélé son Directeur.