Le mouvement « Rien Sans Les Femmes » a organisé à Kisangani, un atelier afin d’élaborer une feuille de route dans le cadre du projet TUFAULU PAMOJA, qui a identifié une série d’activités reprises à trois niveaux, notamment sur le renforcement de capacités interne des membres de la structure, la sensibilisation de masse et l’appui à « l’entreprenariat » des femmes.
Réunies du 01 au 03 avril dans la salle de réunion de Gradi Jeune pour le lancement d’un programme qui durera environ 3ans, les 50 participants, majoritairement femmes, parmi lesquelles, les représentantes des organisations de la Société Civile, les représentantes de l’administration publique, les personnes vivant avec handicap et les peuples autochtones ont échangé, au cour de cet atelier pédagogique présidé par madame Claudine BELA, représentante provinciale de RSLF à Kisangani, sur les techniques et méthodes à appliquer aux fins d’«amplifier» la voix des femmes pour leur participation dans la sphère et le processus de paix à tout niveau et dans tous les domaines.

S’agissant de la place et les apports de la femme dans le développement de la société, madame Claudine BELA a rappeler à l’Assemblée que la parité n’est pas seulement un droit à réclamer, c’est aussi un droit à défendre par des actions civiques qui aux bénéfices de tous, d’où l’idée de RSLF de discuter avec toutes les structures représentées ayant pris part à cette causerie, sur le renforcement de capacités et appui aux micro-entreprises des femmes conformément aux objectifs spécifiques du projet TUFAULU PAMOJA.
Ce programme de renforcement de capacités des femmes et appui à l’entrepreneuriat des femmes lancé par le mouvement national intergénérationnel « Rien Sans Les Femmes, » est financé par l’Ambassade de Suède en RDC et mise en œuvre par la caritas britannique CAFOD, l’agence d’aide Catholique officielle pour l’Angleterre et le pays de Galles de lutte contre la pauvreté et l’injustice à travers le monde.
Gratius WANDJA