Ce 20 juin 2022, Il y a certainement un an, depuis la mort tragique et inopinée, le 20 juin 2021, en Afrique du Sud, du patriarche Raymond Mokeni Ekopi kane, célèbre président de la FEC/Tshopo dont pour une certaine opinion, il est un véritable artisan de la réunification économique entre Kinshasa et Kisangani.
Kisangani n’a pas oublié les bienfaisances de cet homme de cœur. Émoi et tristesse n’ont cessé de gagner dans le chef de nombreux Boyomais et surtout ses collaborateurs proches qui ont longuement passé des moments mémorables avec le regretté.
« Un certain le 20 juin 2021, tout Kisangani était surpris de la mort depuis l’Afrique du Sud du patriarche Raymond MOKENI EKOPI KANE, mon patron ,mon mentor. Un an après , vous êtes toujours gravé dans mon cœur mon patron , vraiment je ne sais quoi faire pour vous oublier », s’est rappelé le rédacteur en chef de la RTNB/Kisangani, Blaise Pascal Salumu, peu avant de lancer : « repos éternel ».
Mokeni profondément attaché à la ville de Kisangani
Originaire du Bas-Uelé, Raymond Mokeni a su assoir son attachement profond à sa ville de Kisangani. Malgré les moments, un peu plus difficiles et très durs, qu’avait traversé la grande province Orientale et « l’antipathie » dont il était objet de la part de certains belligérants, le président provincial de la FEC était attaché à sa ville de Kisangani qu’il n’avait jamais quitté.
D’après une ébauche publiée par le journal la Référence Plus, à la tristement célèbre guerre de six jours entre les armées régulières rwandaises et ougandaises du 05 au 10 juin 2022, la résidence de Raymond Mukeni située sur l’avenue Kinshasa au quartier Plateau Boyoma dans la commune Makiso, était curieusement transformée en un champ de bataille entre les deux belligérants. Lui et sa famille n’avaient eu la vie sauve que grâce à la robustesse de leur maison sérieusement impactée par les balles.
À l’en croire, cette guerre d’une haute intensité en plein Kisangani, n’avait pas non plus entamé le moral de Raymond Mokeni Ekopi kane. Il était resté dans la ville alors qu’il ne manquait pas des moyens de l’abandonner pour aller vivre notamment à Kinshasa ou ailleurs, le temps de laisser passer l’orage.
Point n’est besoin d’affirmer que c’est homme profondément attaché à la ville de Kisangani qui a été arraché à l’affection de la province orientale, dans son ancienne configuration. Un an après, Mokeni reste toujours dans la mémoire de nombreux congolais. Son âme continue de rayonner dans les panthéons de sa majesté céleste.