L’ONG Actions pour la Justice, le Développement et les Droits Humains (AJDDH) exige la libération immédiate et inconditionnelle des Journalistes Steves Paluku, Paul Beyokobana et Sébastien Mulamba détenus à l’Inspection provinciale de la PNC puis acheminés au parquet de Grande Instance, ce mercredi 23 juillet 2025, après s’être séquestrés au cabinet du Ministre provincial des finances.
Partis répondre au rendez-vous, dûment confirmé avec le Directeur du cabinet du ministre, avec objectif de recueillir la version officielle sur la participation du Ministre provincial des finances Patrick Valencio à la série « Davina and Sisters », devenue virale, les 3 Journalistes précités se sont vus séquestré au cabinet et privés de toute liberté de communiquer avant d’être transférés à l’Inspection provinciale de la PNC où ils sont détenus.
L’ONG AJDDH qualifie cette détention d’ « injustifiée », d’ «un affront brutal contre la liberté de presse » et d’ «une balustrade au débat démocratique ».
«Au-delà du caractère illégal de cette détention, cet acte témoigne d’une dérive autoritaire inquiétante au sein d’une institution publique censée incarnée l’État de droit. Le simple fait que les Journalistes soient empêchés d’exercer leur métier au sein même de ce ministère, sans procédure ni mandat d’aucune autorité judiciaire compétente, montre à quel point certains responsables se sentent au-dessus des lois et des normes républicaines », peut-on lire dans le communiqué de l’AJDDH parvenu à notre rédaction.
Cette ONG de défense de droit de l’homme déplore que les méthodes d’intimidation soient préférées pour étouffer la presse au lieu et place d’un dialogue républicain. Face à cette situation, l’AJDDH exige la libération immédiate et inconditionnelle des trois journalistes détenus ; l’ouverture d’une enquête indépendante et impartial pour établir les responsabilités et identifier les auteurs complices de cette détention ; invite le Gouverneur de province à prendre des mesures conservatoires à l’encontre du Ministre provincial des finances pour manquement à l’éthique publique.
Jusqu’au moment de la rédaction de cet article, Steves Paluku de KIS24, Paul Beyokobana d’Election–net.com et Sébastien Mulamba de Kisangani News restent détenus par les services de la Police.

