C’est un veritable cris d’alarme !
Dans la commune urbano-rurale de Lubunga, dans la ville de Kisangani, plus de quatre cent personnes vivent sans abris, depuis la semaine dernière, après un incendie spectaculaire ayant ravagé plus de cent maisons, sur les points kilométriques 13,14,15,16,17 et 18, à la route menant vers Opala.
La coordination de Sauti ya Lubunga à Osio, une structure de la société civile, attribue ce drame à un conflit terrier entre les peuples Mbole et Lengola. L’incendie a duré trois jours, soit du mardi au vendredi, a rapporté cette même source à KIS24.
« Les deux communautés se disputent la route. Les Mbole disent qu’elle appartient à Opala et les Lengola disent qu’elle appartient à Lubuya Bera, », a déclaré son coordonnateur, Alphonse Busingi.
Dans une déclaration rendue publique par cette même organisation, Sauti ya Lubunga appelle à l’aide. la correspondance s’adresse aux personnes de bonne volonté et aux autorités de l’État. Plusieurs familles errent dans la nature, cherchant où se réfugier, peut-on lire dans cette lettre.
Des autorités saisies
Les autorités, notamment celles Gouvernorat et Mairie, sont déjà saisies de cette situation désastreuse qui prend de l’allure inquiétante depuis quelques jours. Des investigations en cours font état de quelques cas d’arrestation au niveau de la Police d’investigation criminelle.
Par ailleurs, certains services de la division provinciale des affaires foncières figurent parmi les spoliateurs des terres appartenant aux populations autochtones, dans la périphérie de Kisangani, a indiqué le Ministre provincial des affaires intérieures, ce lundi 27 février, lors du 4ième conseil des Ministres.
D’après le porte-parole du gouvernement provincial, des services des affaires foncières se donnent à la vente illicite des terres dans certains bidonvilles de la ville de Kisangani. Cette situation laisse derrière elle des conflits, quelques fois sanglants.
« Les conflits fonciers s’observent entre les habitants des quartiers périphériques de la ville de Kisangani et les populations autochtones. Ces dernières réclamant être dépossédées des terres ancestrales de manière anarchique, lesquelles terres sont attribuées aux tiers personnes par le service des affaires foncières, sans respect de la procédure en la matière », a-t-on appris du compte-rendu.
Toutefois, des réunions autour des autorités sectorielles s’organisent dans l’objectif de trouver une solution, d’après des sources concordantes.
À suivre !