La nouvelle cité dite « Paradis » se réveille sous fortes tensions, malgré une fine pluie qui s’abat sur la ville Boyomaise.
Depuis la petite matinée de ce mardi 11avril, les habitants de la cité paradis, dans le quartier Plateau Boyoma, assistent impuissament à des terribles échauffourées entre les membres d’une tribu autochtone dite Komo (ou les Kumu) et les éléments de la police.
Dans les rues, KIS24 constate les Kumu, munis d’armes blanches à la main et torse nue, qui tentent poursuivre la démarche de déguerpir les locataires du philosophat Saint-Augustin, le grand séminaire.
La police déployée sur le lieu depuis lundi soir tente de contenir les perturbateurs. Elle a déchiré les airs de ce quartier avec plusieurs balles.
Cependant aucune perte de vie n’est signalée jusqu’à présent. Toutefois la psychose est grande dans ce coin de la ville. La population enfermée dans des maisons, d’un côté et de l’autre côté, la panique est totale. Cependant, aucune perte de vie humaine signalée.
Les séminaristes du philosophat Saint-Augustin, la cible des Komo, répondent aussi à la hauteur des provocateurs. Certains d’entre eux s’arment aussi en guise d’autodéfense. Ils ont à chaud dans la mémoire l’attaque perpétrée hier lundi 10 avril par le même groupe. L’un d’eux a été blessée et un véhicule touché.
Hier même, l’archevêque de Kisangani s’est rendu sur le lieu. Dans son speech, il a dénoncé de l’anarchie et a appelé l’état congolais à protéger cette portion qui appartient à l’église catholique avec toutes les preuves à l’appui.
On y reviendra !