À l’approche du 19 juin, date emblématique de la Journée internationale de lutte contre la drépanocytose, une flamme d’espoir et d’action s’allume à Kisangani. L’association DREPAMIFA, véritable regroupant de jeunes âmes porteuses de cette maladie génétique coûteuse pour sa prise en charge, connue localement sous le nom d’anémie SS, se dresse avec détermination.

Leur Credo ?

Bâtir une organisation solide et unie, un rempart pour les personnes drépanocytaires de Kisangani et de la province de la Tshopo. Leur mission première : offrir un soutien vital, selon leurs maigres moyens, aux individus malades et aux familles dont la vie est marquée par cette pathologie sournoise.

Ces jeunes dynamiques, véritables artisans du changement, lancent un appel vibrant à la générosité citoyenne. Alors que les préparatifs pour la célébration du 19 juin battent leur plein dans la capitale de la Tshopo, leur objectif est limpide : « Éveiller les consciences de la population de Kisangani sur la drépanocytose. Une maladie trop souvent drapée d’ignorance, parfois même perçue à tort comme une malédiction ancestrale » Ruth Mbokani, la coordinatrice de DREPAMIFA, insiste avec force au micro de KIS24 sur la nécessité « d’éduquer la communauté, de briser les chaînes des stéréotypes et de démanteler la stigmatisation tenace qui s’accroche à cette maladie »

« Gare aux serpents à sonnettes de la bienfaisance » met-elle en garde
Dans son message, Madame Mbokani ne mâche pas ses mots, « j’appelle à la vigilance contre les individus aux intentions populistes, ces faux prophètes qui arborent le masque de la charité envers les drépanocytaires, mais dont les motivations réelles sont souvent tissées d’ambitions personnelles, d’un populisme éphémère ou de calculs politiciens cyniques » Elle appelle à une vigilance collective, au Drépanocytaires et au personnes généreuse. un discernement aiguisé, pour s’assurer que les besoins authentiques des personnes touchées par la drépanocytose soient placés au cœur des préoccupations, loin des manœuvres personnel.

Joel MBIYA, le bras droit de la coordinatrice Mbokani de l’association DREPAMIFA, souligne avec fierté la pérennité de leur association. Leurs réunions régulières, se déroulent dans les locaux de l’O.N.G.D Actions pour la Justice, le développement et les droits humains (AJDDH), un organisme respecté à Kisangani. Mentionne ce dernier ( AJDDH ) et le Conseil Provincial de la Jeunesse comme témoins de leur légitimité et de leur capacité à agir concrètement en faveur des drépanocytaires, renchérit avec insistance.

« Nous insistons à l’engagement de l’État et des institutions de santé publique dans la mise en place des programmes adaptés de soins de Drépanocytaires, des sensibilisations massives et une inclusion sociale véritable pour les personnes vivant de cette maladie génétique. », dit-il

Le message final de DREPAMIFA est un appel vibrant à l’action, un cri du cœur lancé à toute âme charitable désireuse de soutenir leur noble cause. Ils tendent la main, invitant à les contacter aux numéros suivants : +243 856 439 097 ou +243 818 661 009. « La journée du 19 juin se profile comme une opportunité cruciale, un moment charnière pour éclairer les esprits sur l’importance vitale du dépistage pré-marital et pour éradiquer la stigmatisation persistante enver ces personnes au sein de notre société.» souligne Joel MBIYA

« En conclusion, la lutte acharnée contre la drépanocytose à Kisangani est une initiative qui mérite un soutien indéfectible. Ensemble, faisons résonner la voix des drépanocytaires, assurons-nous qu’ils reçoivent le soutien de l’état et la reconnaissance qu’ils méritent.
La sensibilisation est le fer de lance de ce combat contre l’ignorance et la stigmatisation, et chaque geste de solidarité, aussi minime soit-il, est une victoire en soi.»
Drepamifa (acronyme anglais signifiant famille de Drépanocytaires)

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