La commune Tshopo, à Kisangani, est aujourd’hui confrontée à un phénomène alarmant : la prolifération des fumoirs de chanvre dans plusieurs quartiers dont nous citons par exemple sur 11è avenue quartier de l’école-Tokomeka pour en citer que ça malgré plusieurs autres malheureusement. Ces lieux, où de nombreux jeunes se réfugient du matin au soir pour consommer des substances dangereuses (Bangi en Lingala ), posent un sérieux problème à la communauté environnante.
Un phénomène qui succède à « Évapo »
Autrefois marquée par le phénomène « Evapo », la commune Tshopo a réussi à mettre fin à cette pratique grâce à la mobilisation de la population et à la collaboration avec le bourgmestre de cette commune. Cependant, un nouveau fléau a émergé : les fumoirs de chanvre. Ces espaces sont devenus des zones de non-droit où les jeunes, sous l’emprise de drogues appelé Bangi à Lingla (chanvre), se transforment en dangers publics pour leurs communautés.
Des conséquences lourdes pour la société
Les retombées de cette consommation sont désastreuses. Les jeunes, une fois sous l’effet de ces substances, commettent des actes de violence, des vols, des viols et d’autres infractions graves. Ces drogues leur donnent une fausse impression de puissance, les poussant à adopter des comportements de gangsters et à ignorer les lois et l’autorité.
Une complicité inquiétante
Ce qui rend la situation encore plus préoccupante, c’est la complicité présumée de certains hommes en uniforme. Ces derniers, selon les témoignages, fréquenteraient ces fumoirs, offrant ainsi une forme de protection implicite aux commerçants de ces substances et aux consommateurs. Ces commerçants, motivés uniquement par le profit, continuent leurs activités sans se soucier des conséquences dévastatrices pour la société.
Un appel à la justice et à l’action
Malheureusement, les victimes de ces actes se heurtent souvent à un mur d’injustice lorsqu’elles tentent de porter plainte. Le bureau de la police GMI Ouest, situé dans la commune Tshopo sur la 11è avenue, est accusé de corruption et de complicité avec ces hors-la-loi. Les procédures illégales, les corruption et l’absence de poursuites renforcent le sentiment d’impunité.
Face à cette situation, il est impératif que les autorités compétentes mènent des enquêtes approfondies pour mettre fin à ce fléau. La vérité doit être révélée, et les responsables doivent être tenus pour compte. La commune Tshopo précisément sur la 11è avenue mérite de vivre dans un environnement sûr et respectueux des lois.