La nuit du jeudi 4 juillet à vendredi 5 juillet a été très longue dans plusieurs avenues de la commune de Tshopo ; au bloc Cimestan, dans la commune de Kisangani ; et du quartier Météo, dans la commune de Makiso. Des bandits armés ont tiré des balles pendant plusieurs heures pour opérer en toute quiétude et réussir leurs forfaits.
Dans la commune de Tshopo sur la première avenue, ces renégats ont visité le domicile de Talie Jolie, Cheffe de bureau à la division provinciale des affaires foncières, à 2h du matin. Toutes les fenêtres et la porte principale ont été cassées. Au cours de leur opération d’environ 40 minutes, la victime a perdu : deux millions FC emportés, des pagnes super wax, deux télévisions, des téléphones, fauteuil et autres biens non encore remarqués. Les bandits ont aussi blessé deux personnes.
Plusieurs coups de balles ont précédé et succédé leur salle besogne. Pendant ce temps, sur la troisième avenue, actuelle route Buta, c’est la famille Bomani qui a vécue le pire. Des bandits, toujours armés, ont ligoté le père de la maison et ont menacé kidnapper le petit fils de la famille. À en croire le témoignage, ils sont venus spécialement prendre la somme de la garantie locative d’une maison appartenant à cette famille. Ils ont réussi leur mission et ont laissé derrière eux des gaz lacrymogènes.
Et puis dans la commune de Kisangani, Bloc Cimestan, avenue Sulibika, entre 1h et 2h, un cas de cambriolage, a eu lieu dans le quartier Konga-Konga. Une dizaine d’hommes armés, en tenue militaire et visages cagoulés ont fait irruption dans une maison de trois appartements.
Ces voleurs, qui se déplaçaient à bord d’une voiture, ont emporté des bijoux, des téléphones, des télévisions, des panneaux solaires, des amplificateurs et autres biens. À en croire le témoignage d’une victime, le groupe était bien organisé avec armes à feu et armes blanches.
Par ailleurs, dans le quartier Météo, des coups des balles ont retentit la même nuit. Le quartier se réveille dans le calme. Cependant l’inquiétude plane dans les communes visitées. Le numéro vert de la police serait injoignable depuis quelques temps.
3 commentaires
Nous ne savons plus quoi dire face à ces drames. Nous vivons comme si nous étions dans un état de nature il y a absence totale de l’État. Non, ce n’est pas clair, comment la police n’a-t-elle pas pendant que les coups de feus retentissaient ?
En tout cas dans l’ensemble du territoire national congolais, le pays va très mal. Nous ne savons expliquer ce que nous vivons. On dirait que c’est un compte à rendre à ces bandits ? Tout ceci serait à la base de l’injustice sociale. Il s’avère qu’on n’a pas un Etat digne de son nom.
En tout cas dans l’ensemble du territoire national congolais, le pays va très mal. Nous ne savons expliquer ce que nous vivons. On dirait que c’est un compte à rendre à ces bandits ? Tout ceci serait à la base de l’injustice sociale. Il s’avère qu’on n’a pas un Etat digne de son nom.