Des jeunes de la Tshopo, particulièrement ceux de Kisangani, sont appelés, depuis le 03 février 2025, à intégrer l’armée (FARDC) pour combattre les ennemis de la République Démocratique du Congo. Cet appel de Jean-Pierre BEMBA GOMBO lors de son meeting à la grande esplanade de la poste de Kisangani, concerne également ceux des autres provinces de la Grande Orientale.
Certes, cette jeunesse a dit, lors du meeting : « la patrie ou la mort », pour signifier qu’elle est prête et capable de tout laisser pour défendre et assurer la protection de l’intégrité territoriale. Animée par la rage d’affronter les ennemis qui gangrènent la paix dans l’Est de la RDC, le souhait ardent, c’est la déclaration officielle de la guerre entre la RDC et le Rwanda avec tout ses supplétifs, par le président de la République, Félix-Antoine TSHISEKEDI.
L’idée capitale de les intégrer au sein de l’armée est certainement cruciale pour la plupart d’eux. Cependant, certains éprouvent des doutes pour y aller en estimant que : « le gouvernement est farci des traîtres et des hypocrites qui soumettent les enfants d’autrui dans le champ de bataille pour qu’ils se fassent tuer par les ennemis », a lâché un jeune étudiant rencontré ce jeudi 6 février.
Entre passion et patriotisme

Le sentiment d’intégrer les FARDC est là, mais le fonctionnement du système est déplorable par certains jeunes, a constaté KIS24. Toutefois, ils invitent les dirigeants à travailler dans la transparence avec l’armée en soutenant tant matériellement que spirituellement pour parvenir à écraser le Rwanda et ses supplétifs.
« Nous sollicitons vivement l’attention du gouvernement et de tout congolais pour soutenir les jeunes qui s’adonnent pour sauver le pays en intégrant l’armée. On ne peut pas combattre l’ennemi en étant le ventre vide. Et avec une rémunération déplorable », a laissé entendre un groupe des jeunes tout en faisant allusion aux salaires des politiciens.
« L’objectif 100.000 homme dans l’armée est bon, cependant, si seulement le système reste corrompu, on ne peut espérer à une bonne rentabilité dans la ville de Kisangani », selon quelques uns