Femmes, jeunes et vieux, habitants la rive droite de la rivière Tshopo, à Kisangani, sur la route Buta, ont bénéficié, ce mardi 2 mai 2023, des enseignements sur les « méthodes de planification familiale », lors d’une tribune d’expression populaire organisée par le Collectif des Femmes, au centre de santé Malkia wa Mashahidi.
« utilisation, des conséquences et avantages des contraceptifs», sont les points saillants de l’intervention du Docteur Lolo, orateur principal de la tribune. À ceci, ce médecin chef de la zone de santé Tshopo a aussi élucidé la menstruation qui, selon lui, « permet d’empêcher la grossesse de manière naturelle.»
Entre autres, 4 contraceptifs ont été présentés : Injectable qui dure 3 mois ; des pilules qui durent 28 jours ; les intrants qui durent 5 ans et le DIU qui dure 10 ans. Des spermicides gratuits à la disposition de la population dans deux centres, dont le CS Malkia wa Mashahidi.
Le décès maternel se pointe comme l’une de conséquences de l’absence du planning familial, a expliqué le Dr Lolo. Et selon Lauriane Kolongo, membre du Collectif de Femmes, à la rive droite, la mortalité des femmes et la naissance se présentent élevées. Une étude en amont a été réalisée.
« Votre femme qui accouche successivement, elle se fatigue, elle peut faire des hémorragies et succomber. Une fois accouchée, elle doit prendre deux ou trois ans pour se rajeunir. Mais on voit les femmes vieillir vite. Et là, le mari va commencer à voir ailleurs, ce qui amène à la polygamie.», a-t-elle signifié.
Devant son public, Me Kolongo a aussi soulevé la question financière. À l’en croire, dans un pays avec moins d’un $ comme revenu, avoir plusieurs enfants empêchent l’économie. Aussi des maladies liées aux intervalles entre accouchement attaquent les enfants.
D’après les études du Collectif de Femmes, à la rive droite de la rivière Tshopo, à Kisangani, le taux d’accouchement est élevé. Ainsi, la tribune de ce jour, avec comme thème « soutien et mobilisation communautaire en faveur de la santé de la reproduction dans la ville de Kisangani » va permettre à la population de ce coin de choisir désormais la naissance désirée, a renseigné Lauriane Kolongo.
Il sied de signaler que cette activité du collectif des femmes a reçu la subvention du fonds pour les femmes congolaises.