À Kisangani, des consultations publiques visant à préparer la province de la Tshopo au processus d’élaboration de la politique nationale d’électricité, ont débuté ce jeudi 20 octobre 2022, en présence de la Gouverneure de province, Madeleine Nikomba Sabangu.
Pendant deux jours, soit du jeudi au vendredi 21 octobre, les responsables du secteur de l’énergie et des différentes structures de la société civile parlent des défis dans le secteur de l’électricité. Ces échanges vont ressortir des recommandations et des pistes de solution allant dans le sens de relever les défis d’électricité dans la Tshopo. Il s’agit donc d’une opportunité pour la plus vaste province du pays d’exprimer et d’intégrer ses avis ainsi que la contribution de la population aux options définies dans le document de la politique nationale de l’énergie, telle que voulu par le gouvernement congolais.
Donnant le go de ces assises, Madeleine Nikomba veut voir les issues se rallier au plan national stratégique de développement qui traduit la vision du gouvernement à l’horizon 2040 dans le secteur de l’énergie. Ainsi, pour elle, les résultats attendus sont entre autres :
« accroître l’offre pour l’indépendance énergétique ; réduire la consommation de la part du bois-énergie de 46 % ; renforcer l’exploitation, l’exploration et la transformation des hydrocarbures envie de réduire le déficit énergétique du pays ; réduire la consommation de la part du bois-énergie de 46 % ; valoriser la biomase pour la production de l’énergie ; accroître la part des énergies renouvelables d’au moins 30 % dans les mythes énergétiques ;… », a-t-elle signifié.
La province de la Tshopo présente d’énormes opportunités dans le secteur d’électricité, grâce à ses cours d’eau et un soleil accablant qui frappe sur Kisangani. Cependant, elle demeure sans électricité depuis plusieurs années, et à Kisangani, à titre illustratif, la centrale hydroélectrique est à l’arrêt en ces jours. Toutefois, les différentes autorités politiques promettent une solution de la part du gouvernement national.