Indignation des Conseillers communaux de la ville de Kisangani. Plus d’un mois après le télégramme du VPM de l’intérieur, instruisant aux gouverneurs de faciliter leurs cadres de travail et assurer la prise en charge de leurs émoluments, la situation des Conseillers communaux reste précaire. Ils accordent 7 jours au Gouverneur Lendongolia avant de passer aux actions pacifiques de grande envergure.
Dans une déclaration lue lundi 14 octobre 2024, à l’esplanade de la Poste de Kisangani, le collectif des Conseillers communaux de cette ville a clamé haut et fort son indignation face au non respect du Télégramme du VPM de l’intérieur par le Gouverneur de la Tshopo, Paulin Lendongolia Lebabonga.
Un mois et 7 jours, aujourd’hui que ce télégramme souffre de son application par Son Excellence Monsieur le Gouverneur de la Province de la Tshopo, Paulin Lendongolia Lebabonga, malgré les instructions lui données par Son Excellence Monsieur le Vice-premier Ministre Ministre de l’intérieur et sécurité », peut-on lire dans ce document.
Notons que le collectif des Conseillers communaux de la ville de Kisangani ont déjà demandé à 7 reprises l’audience pour rencontrer le Gouverneur de la Tshopo mais aucune de ces demandes n’a été répondue positivement.
Pour les Conseillers communaux, l’attitude de Paulin Lendongolia témoigne d’un manque de considération envers eux.
Par ailleurs, se référant à la sortie médiatique de la Première Ministre Judith Suminwa du 10 octobre dernier où elle avait affirmé que les exécutifs provinciaux ont déjà commencé à payer les frais de fonctionnement des conseils communaux, ceux de Kisangani ont démenti cette affirmation.
Excellence madame la Première Ministre, nous tenons à vous informer que nous, les honorables Conseillers communaux de la ville de Kisangani ne sommes pas encore payés », ont-ils dit avant de poursuivre.
Nous travaillons dans des conditions inhumaines, cruelles et dégradantes ».
Enfin, les membres des conseils communaux de Kisangani ont demandé au Gouverneur de la Tshopo de ne pas fourvoyer la décentralisation tel que voulue par le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi.
Ils ont accordé un délai de 7 jours au gouvernement provincial de la Tshopo pour répondre à cette situation avant d’envisager les actions pacifiques de grande envergure.
Seule, la lutte libère », ont-ils conclu.