La sécurité et la protection des passagers et des biens sur le fleuve Congo préoccupent maintenant le commissaire fluvial de Kisangani. Didier Bolangi a émis des directives « strictes » concernant la navigation des baleinières sur le fleuve.
Des embarcations en bois assurent la liaison entre Kisangani et d’autres provinces sur le fleuve Congo. Un danger pour plusieurs vies humaines qui ne passe plus inaperçu au commissariat fluvial de Kisangani. Les baleinières doivent désormais respecter des normes rigoureuses afin d’assurer la sécurité des voyageurs.
« Aucune baleinière ne peut quitter le beach au-delà de 16h00 pour voyager. » Cette mesure vise à interdire la navigation nocturne qui représente souvent de risques énormes. Le commissaire rappelle également que les baleinières ayant totalisé cinq ans de navigation doivent être mises hors trafic. Pour cette autorité fluviale, seules des embarcations en bon état doivent circuler sur le fleuve.
« La vie humaine est sacrée, » a insisté Bolangi à actualite.cd. Les provinces Nord et Sud-Kivu ont connue une tragédie sur le lac Kivu. MV MERDI, un bateau de fortune, s’est renversé le 3 octobre 2024. À Kisangani, pour limiter les dégâts humains en cas de naufrage, il est désormais impératif que « les passagers soient équipés de gilets de sauvetage ».
Par ailleurs, s’adressant aux autorités provinciales, le commissaire fluvial souhaite la dotation d’un canon rapide pour secourir les baleinières et leurs passagers en cas d’accidents. Cette demande vise à renforcer les capacités d’intervention sur le fleuve Congo à partir de Kisangani.