Toujours en attente des élections, les aspirants Bourgmestres, Bourgmestres adjoints et conseillers urbains accordent, ce samedi 5 octobre 2024, dix jours à la CENI pour publier le Calendrier, sans celà, ils exigeront le remboursement des frais liés au dépôt des candidatures et à la constitution du dossier.
La déclaration a été lue la soirée de ce samedi à l’esplanade de la poste. C’est la convocation de l’électorat à Masimanimba et Yakoma qui blesse ces candidats Conseillers Urbains, Bourgmestres et Bourgmestre adjoints. Ne pas organiser leurs élections, constitue pour eux une violation de la Constitution. Ce qu’ils n’accepteront plus dès la lecture de leur déclaration.
le Collectif des Candidats Bourgmestres, Bourgmestres adjoints et Conseillers Urbains n’acceptera pas non plus toute tentative des nominations des animateurs des entités territoriales décentralisées qui du reste n’est pas conforme à l’esprit de la Constitution du 18 février 2006 telle que modifiée et décomptée à ce jour ainsi que la loi sur les ETD », ont-ils écrit.
Le temps de la patience va déjà vers son terme. Ils mettent en garde la CENI qui est appelée à publier le calendrier électoral pour le reste du processus électoral dans les 10 prochains jours. Dans le cas contraire, ces candidats exigeront « le remboursement total et sans condition des frais liés au dépôt des candidatures et à la constitution du dossier. »
Ils invitent ainsi le Gouvernement, premier partenaire de la centrale électorale, à financer le parachèvement des élections en remettant à la CENI 49 millions USD. « Ne pas le faire, celà sera pris pour une escroquerie à ciel ouvert, pour eux, car les différents candidats à tous les niveaux avaient payé la caution liée aux dites élections », lit-on dans la déclaration ». Ils sont désormais aux aguets.
En date du 6 août dernier, le Président de l’Assemblée Nationale avait rassuré les Conseillers Communaux de la poursuite des élections sur toute l’étendue du pays. Deux mois après, rien n’a été fait. Cette situation pourra sûrement aboutir à des manifestations pacifiques.