« Décourager les malfrats, dénoncer les cas suspects », telle a été la décision prise, samedi 23 Avril, dans la salle Gradi-Jeunes, entre la Maire de la ville, le Bourgmestre de Makiso et une representavité de la jeunesse ainsi que quelques mouvements de la société civile.
Les parties ci-haut mentionnées se sont, en bonne famille, dans une conférence dont le thème central était « la Sensibilisation et conscientisation des jeunes sur la culture de la paix face à l’insécurité grandissante dans la ville de Kisangani », se sont engagés pour le rétablissement de la sécurité dans cette ville. Il était question pour cette frange de la jeunesse de discuter sur les stratégies pouvant éradiquer l’insécurité urbaine dans la ville.
Au cours de la dite confèrence, les participants ont remis en cause le professionnalisme des éléments de sécurité. À en croire des témoignages, certains policiers sont collaborateurs clandestins des plusieurs scélérats. Cette collaboration se prouve par la libération sans condition des hors-la-loi attrapés en flagrance par la population.
Cependant, selon l’autorité urbaine, après des vérités crues entendues et des responsabilités partagées, la surveillance ne sera plus seulement l’apanage de son autorité. Désormais, il compte sur la jeunesse.
« Nous avons demandé la participation de tous afin que nous puissions décourager les malfrats qui sont en train de semer la mort et la désolation partout…C’est le souci de voir la population vivre paisiblement. Nous devons surveiller avec la jeunesse. Avec elle, nous allons mater les malfrats », a dit Jean-Louis Alasso.
Source de l’insécurité grandissante à Kisangani
Kisangani est réputé calme depuis plusieurs décennies. Cependant ces derniers temps, les cas de kidnapping, des vols à mains armées deviennent récurrents. Les causes impliquent beaucoup plus les jeunes, malgré les responsabilités partagées, a estimé, pour sa part, le Bourgmestre de la commune Makiso.
Dans son allocution, il a attribué la source de cette situation délicate à trois causes.
- L’insécurité dans l’Est influence les jeunes de Kisangani ;
- Le chômage des jeunes ;
- Manque d’encadrement des jeunes.
Selon toujours lui, les plus grands vecteurs de l’insécurité dans la ville de Kisangani sont les taximens. Ils sont ces derniers temps auteurs de cas de kidnapping d’enfants, a-t-il donné comme exemple.
Comment lutter contre cette Insécurité ?
Pour juguler l’insécurité, en premier lieu, les autorités urbaines comptent sur une forte collaboration entre elle et les jeunes. Ce modèle, vu et apprécié au Rwanda par le bourgmestre de Makiso, permettra de réduire sensiblement les cas de vols et de kidnapping à Kisangani.
Et comme stratégie, les jeunes sont appelés à créer de groupe dont l’objectif sera uniquement de surveiller les mouvements suspects dans leurs quartiers respectifs. Cette stratégie a été baptisée « Union sacrée pour la sécurisation de Kisangani ».
De leur côté, les participants ont insisté, dans leurs recommandations, sur le renforcement de l’autorité de l’état dans la ville. Selon des constats faits, les sous-commissariats sont moins nombreux dans certains coins de la ville, pourtant occupés par des gangsters. Outre ceci, les autorités ont été appelées au rapprochement avec les jeunes et a encadré à tout moment la jeunesse par les théories de la culture de la paix.
Notons que la semaine dernière, un cas de vol à main armée a été enregistré en plein centre ville. La victime a été touchée par balle.
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