Ce lundi 18 avril 2024, la ville de Kisangani a connu une hausse brusque du prix du carburant à la pompe. Juste après le crépuscule du dimanche, certaines stations — services ne fonctionnaient qu’avec une seule pompe, d’autres ont fermé.
Un litre à la pompe coûte 5500 FC alors que le prix fixé par l’autorité de tutelle est de 4200 FC. Pendant ce temps, chez les revendeurs, le litre coûte entre 6 mille et 8 mille FC. Face à cette situation, le gouvernement provincial de la Tshopo a annoncé une série d’actions urgentes.
« A ce jour, aucune raison ne peut justifier la moindre hausse de prix du carburant ou sa rareté sauf la spéculation orchestrée par les ennemis du bien-être de notre peuple…Toute station qui osera hausser le prix à la pompe même d’un centime ou fermer ses pompes sans rupture de stock, se verra frapper par la rigueur de la loi », a indiqué le porte-parole du gouvernement, le Ministre Senold Tandia.
À l’en croire, les membres du gouvernement provincial, conduits par le Vice-Gouverneur, se sont rendu sur terrain pour constater la situation. D’après le porte-parole du gouvernement, « la quantité de carburant disponible peut couvrir le besoin de plus de 3 semaines et avant cette échéance, la province sera déjà alimentée ».
À cet effet, les autorités provinciales règlementent la vente à la pompe. La quantité maximale à vendre pour une moto est de 3 litres et pour un véhicule, elle se lève à 20 litres. La hausse du prix du carburant est fonction de la dégradation de la RN4. Plusieurs camions citernes sont bloqués entre Bafwasende et Kisangani.