Le Groupe de Reflexion et d’Action pour la Promotion des droits de la Femme et Fille a, à nouveau, réuni les étudiantes issues des universités et institutions de la Tshopo, ce vendredi 23 juin, dans un atelier de renforcement des capacités des étudiantes à l’estime en soi, confiance en soi, dans la ville de Kisangani.
L’atelier de ce jour a été animé par Madame Albertine Likoke, coordinatrice de GRAPPF. Parmi les éléments qui renforcent la confiance en soi, l’Oratrice du jour a démontré l’importance de l’autonomisation financière. Les étudiantes, face à certaines exigences, emboîtent les mauvais pas, a-t-elle déjà constaté. Ceci, avec le temps, détruit la confiance en soi et l’estime en soi. Ainsi pour elle, l’autonisation financière de la jeune fille s’impose comme solution.
« Au-delà de l’estime de soi, la confiance en soi, il y a un problème de pauvreté qui amène à ce que les filles acceptent ce qu’elles ne devraient pas accepter. Elles doivent être en mesure de subvenir à leurs petites dépenses…Il y a l’entrepreneuriat en ligne », a-t-elle expliqué.
Des propos validés par toute la participation, car elle a proposé l’entreupreneuriat comme moyen. Certaines étudiantes évoluent déjà dans les affaires. Comme Deborah Kongote,de la Faculté des Lettres à l’UNIKIS. « Je me sens maintenant capable d’affronter les clients » a-t-elle expliqué au sortir de l’atelier.
« La peur que j’avais, je ne l’ai plus. Il y a des situations que je rencontre dans ce metier. Avec ce que j’ai appris ici, il y aura la résilience ».
Elle n’est pas la seule a avoir bénéficié de cette formation. Dorcas Wathum, deuxième licence Langues et Affaires, a aussi tiré des léçons. Elle définit désormais l’estime de soi comme « la capacité d’etre motivé ». Elle qui se sentait limitée lors de la prise de parole en public, grâce à cet atelier, elle a pris la décision : « désormais, je n’aurai plus peur de parler en public », a-t-elle juré.
On le rappelle ! cet atelier a été organisé dans le cadre du projet «lutte contre le harcèlement sexuel en milieu universitaire ». Il est mis en œuvre par par l’asbl GRAPFF (Groupe de reflexion et d’actoin pour la promotion des droits de la femme et fille ), grace à l’appui financier des affaires mondiales Canada, dans le cadre du programme Voix et Leadership dela Femme du Centre Carter.