Le rapport de la NDSCI sur la gouvernance Lendongolia est accablant. Dans le volet de l’énergie, la Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSCI/Tshopo) se plonge dans une profonde analyse sur la crise criante de l’Eau et de l’électricité à Kisangani. Ces deux maux n’en finissent point à freiner le paisible quotidien des Boyomais.
L’eau à Kisangani, quid ?
Bien que la ville de Kisangani est entourée par deux grands cours d’eaux, le majestueux fleuve Congo d’une part et la rivière Tshopo d’autre part, les habitants de cette ville continuent à manquer de l’eau dans leurs ménages. Cette pénurie persistante est causée par la mauvaise Gouvernance des différentes autorités provinciales, estime la NDSCI.
À l’en croire, dans l’histoire de la Tshopo, aucun Gouverneur n’a fourni un effort quelconque pour appuyer la Regideso, la société qui est censée distribuer de l’eau potable à la population. Le centre de traitement d’eau de la regideso de Kisangani dans la province de la Tshopo dispose de deux usines de traitement d’eau qui répondaient au besoin de la démographie de l’époque, mais aujourd’hui plus de 50 ans plus tard, la production de ces deux usines, s’il y a la permanence du courant n’arrive pas à couvrir même un quart du besoin de Boyomais en eau.
Aujourd’hui plus de 75% des ménages de Kisangani ne sont pas desservis en eau par cette société. Ce qui est grave les 25% des ménages desservis sporadiquement recueillent à leurs robinets l’eau impure, cette impureté intervient lors de la conduction, car les tuyaux sont déjà rouillés mais le Gouvernement ne songe même pas à cet aspect pour garantir la bonne santé de la population. 80% de la population Boyomaise souffrent de la fièvre typhoïde récurrente, regrette la NDSCI.
L’électricité, une autre denrée rare
L’obscurité de la ville de Kisangani est l’une des informations alarmantes du pays les plus répandues. Cette pénurie en desserte en énergie électrique ne date pas d’aujourd’hui, ce qui énerve les Tshopolais c’est l’inaction de tous les Gouvernements de la Tshopo depuis le démembrement de la grande province Orientale. Le Gouverneur Paulin Lendongolia a trouvé la situation à un niveau qui ne nécessite plus les grands efforts parce que toutes les études liées à l’électrification de la ville de Kisangani ont déjà été menées par ces prédécesseurs que la NDSCI ne trouve pas l’importance de les citer ici.
Ces données indiquent que le besoin de l’énergie électrique de Kisangani est de 40 mégawatts mais la centrale hydroélectrique a une production maximale de 19 mégawatts mais aujourd’hui toutes les machines sont aux arrêts.
C’est pourquoi, estime cette structure, la construction d’une nouvelle centrale au site de Babeba est devenue une urgence, car les turbines de l’actuel barrage de la Tshopo ont des matériels vétustes. Pour amoindrir le coût, un projet de construction d’une centrale Photovoltaïque est resté dans le tiroir de l’exécutif provincial. D’ailleurs le site était déjà trouvé dans la commune Kabondo à mapiyopiyo par l’entreprise Camerounaise Pongo énergie, même les études d’impact environnemental ont déjà été menées par l’agence congolaise de l’environnement (ACE) pour la réalisation de ce projet salutaire pour la ville de Kisangani.
Ces études ont beaucoup coûté à la province. La seule façon de capitaliser l’argent des contribuables affecté à la réalisation de ces études c’est d’exécuter ces projets. Malheureusement, regrette la NDSCI, le Gouverneur Paulin Lendongolia est dans tout sauf dans ce que les Tshopolais attendent impatiemment de lui. Depuis qu’il est arrivé à la tête de la Province, il n’a posé aucun acte en rapport avec l’électrification de Kisangani appart son fameux voyage en Tanzanie pour des raisons que lui-même connait mais il avait brandi la raison de la recherche des investisseurs du secteur de l’électricité.
Hors la Tanzanie n’a jamais investi dans ce secteur dans aucun pays du continent pour ne pas parler du monde, martèle NDSCI. Le Gouvernement central avait pris 9 millions de dollars dans le compte de FRIVAO qui ont été donnés à la direction générale de la SNEL pour la réhabilitation de la centrale hydroélectrique de la Tshopo et renouvellement des réseaux de distribution de la ville de Buta et de Kisangani. Mais, explique la NDSCI, le Gouverneur de la Tshopo n’a entrepris aucune démarche allant dans le sens de faire le suivi de ce projet. Plus d’une année aujourd’hui rien ne se fait à la centrale par la SNEL qui ne dit rien alors que la situation s’empire. Il est important de préciser que la direction de la SNEL Tshopo n’est pas impliquée dans cette affaire parce que tout est géré à Kinshasa par le DG de cet établissement qui refuse même de communiquer sur l’évolution de ses démarches.