Le drame survenu le lundi 10 février 2025, où deux jeunes enfants ont tragiquement perdu la vie par noyade en cherchant désespérément de l’eau, met en lumière l’ampleur de la crise de l’eau et de l’électricité à Kisangani. Les mouvements citoyens FILIMBI Tshopo et la NDSCI dénonce l’inaction des autorités provinciales face à cette situation critique.
FILIMBI sous forte indignation
« C’est avec une profonde indignation que nous, le mouvement citoyen Filimbi Tshopo, avons appris avec une immense tristesse la tragique mort par noyade de deux jeunes garçons, l’un à la rivière Tshopo et l’autre à la rivière Kabondo, alors qu’ils cherchaient désespérément de l’eau. », écrit-il
Ce drame souligne l’urgence dans les genres de situation. Dans leur communiqué, Filimbi accuse le gouvernement provincial d’inaction et d’indifférence face à cette crise.
« Cet événement soulève une alarmante réalité : l’inaction d’un gouvernement provincial qui se montre spectateur dans un moment de crise. Avec un peu de volonté et d’engagement, nous aurions pu éviter d’en arriver là. »
Par la suite, Filimbi demande des comptes à la Société nationale d’électricité (SNEL) concernant l’utilisation et la traçabilité des fonds alloués à l’amélioration de l’électricité à Kisangani, notamment ceux provenant du Fonds Spécial de Réparation et d’Indemnisation des Victimes des Activités Illicites de l’Ouganda en RDC (FRIVAO).
Filimbi Tshopo appelle également la REGIDESO à élaborer d’urgence un plan pour faire face aux coupures récurrentes d’électricité. Le mouvement encourage également le gouvernement provincial à soutenir la REGIDESO dans cette entreprise.
« Nous exhortons la REGIDESO à élaborer un plan d’urgence pour faire face aux éventuels blackouts. Nous appelons également le gouvernement provincial à soutenir la REGIDESO dans l’élaboration de ce plan d’urgence. »
En dénonçant cette situation, Filimbi lance également un appel à la responsabilité des parents. « Enfin, nous incitons la population à veiller sur les enfants durant les moments de coupure d’eau de la REGIDESO. »
Cri d’alarme de la NDSCI
Tour à tour, la Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSCI) appelle la REGIDESO à mettre en place une stratégie efficace pour assurer un approvisionnement en eau régulier à la population boyomaise, qui souffre d’une absence d’eau depuis longtemps.
En raison d’un manque de pression dans le réseau de distribution plusieurs coins de la ville n’ont pas accès à l’eau de la REGIDESO. La NDSCI insiste sur la nécessité de communiquer un horaire clair pour la distribution de l’eau, afin d’aider les habitants à mieux s’organiser et de rétablir rapidement l’accès à cette ressource vitale pour la santé et le bien-être des citoyens.


Cette tragédie rappelle l’importance cruciale de l’accès à l’eau potable et à l’électricité. Elle met également en évidence les défaillances des pouvoirs publics en matière de gestion des ressources naturelles et de protection des populations les plus vulnérables.