La Société Nationale d’électricité (SNEL) annonce, depuis ce samedi 29 avril, un délestage drastique sur toute l’étendue de Kisangani, suite à la montée des eaux en aval de la centrale hydroélectrique de la Tshopo.
La SNEL va, pendant une période indéterminée, servir les coins extra-stratégiques, écrit-elle dans un communiqué parvenu à KIS24. Seuls les hôpitaux avec morgues, la REGIDESO, les Aéroports, la 3ième zone de défense, la 31ième région militaire, le commissariat provincial de la police et l’ANR sont concernés par cette mesure.
La SNEL parle d’ailleurs d’une alimentation rotative. À l’en croire, la montée excessive du niveau d’eau, dûe aux crues exceptionnelles du fleuve Congo, impose la réduction de la puissance disponible de 6 mégawatts à 3 mégawatts.
Le Gouverneur de province, réagissant par l’entremise de son porte-parole, a fait savoir que « le nouveau plan de délestage redéfinit par la SNEL sur demande de l’autorité provinciale était déjà en application…» Certains coins desservis en électricité depuis plusieurs mois ont vu leurs ampoules allumées la semaine passée. C’est le cas dans la commune de Tshopo.
Si «la nature a décidé de nous imposer son schéma», le porte-parole de Madeleine Nikomba appelle à la patience, « en attendant le retour très prochain des pièces du groupe numéro 3 de Likasi, dont les travaux tendent vers la fin et les pièces du groupe numéro 1 récemment acheminées à Likasi.»
La demande exprimée de la ville de Kisangani est élevée à 45 mégawatts. Aujourd’hui, la ville, plongée dans le noir depuis plusieurs mois, est en attente des matériels en réparation à Likasi pour trois mois.
ci-dessous le communiqué de la SNEL :