Le 19 Août de chaque année, le monde célèbre la journée de la photographie. Une journée née de l’invention du Daguerréotype, un procédé photographique développé par les ingénieurs Français Louis Daguerre et Joseph-Nicéphore Niépce en 1839.
À Kisangani, que l’on soit professionnel du métier ou amateur, tous pratiquent et possèdent des appareils photos.
Une montée excessive du phonème qui s’explique même par cette célébration au siècle actuel. Le phénomène ayant prit une avancée considérable est plus des ambulants que les professionnels dans différents lieu public.
Jadis, on pouvait être à mesure de connaître le nombre de photographes professionnels qui existaient et qui étaient même des leaders dans le domaine. Mais actuellement ce n’est plus le cas. Pour preuve, le phénomène récurent observé est de photographe-Shooter. La vague quotidienne dans le milieu public dont universités, écoles primaires et secondaires, les investitures de diverses natures, mariages, funérailles et autres, ne se passent de ce service.
De la réalité Boyomaise
Kisangani est, aussi comme plusieurs autres villes de la RDC, connu de part sa diversité culturelle. La photographie en fait partie. La même vague photographique s’y vit, de fois c’est à un prix indiscutable trop bat qui donne possibilité à toutes les classes sociales de se faire photographier. On peut donc avoir deux, trois, quatres, cinq photos au-delà, on peut donc à la fin de la journée compter les entrées qu’on a réalisé.
On disponibilise des studios à chaque coin de la ville, des chaises, des objets décoratifs pour les photos, on trouve des beaux paysages, et autres…
Ainsi, tout le monde devient photographe, du jour le jour ce là devient un véritable souci pour ceux qui sont passés par des vraies formations pour pratiquer ce métier.
Passy Botangazi est un photographe Boyomais de renom. Il vit de ce métier mais sa passion est ailleurs.
« La photographie est pour moi un gagne pain ,ma passion c’est la magistrature. » dit à Kis24.info Passy Botangazi, très reconnu par les amoureux de la photo.
Pour Franck, fréquent photographe des prestigieuses dames universitaires à l’UNIKIS, ce noble métier est tout pour sa survie. Au delà de la passion, c’est une vie quotidienne.
« La photographie me permet de survivre ,j’en gagne ma vie. Car étant père de trois enfants dont deux sont écoliers avec la photographie ,je les prend en charge et ma famille. » a-t-il révélé.
Depuis 2008, cet homme élégant et respectueux au campus travaille dans ce service et est très connu du public universitaire et ailleurs. » Je suis photographe depuis 2008. » explique Franck.
Rappelons que depuis le 19 Août 1839 à nos jours, aucun secteur de la société ni aucune industrie ne pourrait aujourd’hui être imaginé sans l’utilisation de la photographie.