« NE SOUS-ESTIMEZ JAMAIS LE POUVOIR DE VOS ACTIONS, AVEC UN PETIT GESTE, VOUS POUVEZ CHANGER L’EXISTENCE DE QUELQU’UN POUR LE MEILLEUR ET LE PIRE », ce retentissant message est à lire absolument sur le mur, de la salle des réunions, du centre Saint-Laurent, un important espace d’encadrement et de ravive-joie à des centaines d’enfants, sans parents.
Mettant au devant ses objectifs inspirés de la vibrante pensée ci-haut, la mutuelle OMEGA, comptant à son sein des jeunes professionnels, a, ce dimanche 29 Novembre 2020, volé au secours les orphelines et orphelins, cantonnés dans les locaux de Saint-Laurent, sis dans la commune Makiso, à Kisangani.
Plusieurs biens importants composés essentiellement des denrées alimentaires ont été donnés à ces enfants, en manque des parents d’une part et en situation difficile avec l’État, d’autre part.
Il s’agissait d’un demi-sac des riz, des cartons de jus, des sachets de savons, etc.
Épris d’une grande joie de vivre, un orphelin, considéré comme le doyen des autres, a manqué de mots pour exprimer la profonde gratitude de ses amis, qui ont affiché un sourire incessant aux lèvres. Cet enfant-major a appelé à l’assistance matérielle et morale de tout le monde, animé de bonne foie.
L’acte de générosité posé ce jour par la mutualité OMEGA, fondée en fin 2019, est une façon pieuse de commémorer son un an d’existence.
Me Darius Kasereka, coordonateur de ce mouvement des jeunes responsables et ambitieux, a souligné que la mutuelle OMEGA, prônant « la responsabilité sociale », fera au tant de fois enfin d’aider ces enfants à devenir grands. Il s’est réjoui de l’accueil et de l’ambiance convive leur réservés par ces derniers (orphelins) en détresse.
Crée en 1989 (fruits issus des idées collectives) et logeant ses premiers locataires en 1991, cet orphelinat, connu aujourd’hui comme centre de transit Saint-Laurent, construit à trois blocs, regorge à son sein 96 enfants orphelins, sans compter des adultes.
Depuis près de deux ans, les financements et certains dons importants ont connu une baisse sensible, cela pourrait-être dû à la survenue de la Covid-19, constatent les gestionnaires du centre qui appellent, les uns et les autres épris des bonnes volontés, à la rescousse de leurs compatriotes, cadres de demain.
Serge Sindani