Pendant deux jours, soit du lundi 28 au mardi 29 mars 2022, la salle des réunions de l’ONG Congo en Image a servi des cadres pour le renforcement des capacités des femmes journalistes, nouvelles pépinières dans le métier, autour des questions clés liées à la production des informations dans la ville de Kisangani, chef-lieu provincial de la Tshopo.
Au moins 10 jeunes chevalières de la plume, reporters dans quelques médias audiovisuels et en ligne œuvrant à Kisangani, ont pris part à cette formation sous le lead de l’ASBL Apprendre à Réussir (APPREUSSIR) et la facilitation de l’UCOFEM, une association congolaise des femmes de médias. Plusieurs thématiques ont été abordées notamment sur les pratiques plus responsables dans l’exercice quotidien de ce métier noble, qui est d’informer au quotidien.
D’entrée, la première formatrice, Maguy Libebele, directrice de l’UCOFEM dans la Tshopo, a axé ses réflexions sur les premières notions journalistiques et aux règles d’art vis-à-vis de la profession du journalisme. « Le journalisme se plie à trois concepts : le chic, le choc et le chèque », a-t-elle interpellé.
« Le journalisme bien qu’étant un métier chic mais il ne manque pas des difficultés et qu’il ne faut pas se tenir qu’au tour de coupage, comme moteur sinon vous n’évoluerez pas », a ajouté Maguy Libebele.
Elle s’est dit fière d’avoir partagé les connaissances nécessaires avec ces femmes journalistes notamment sur les processus pour produire des informations, apprendre à sécuriser leurs métiers, à travers l’écriture radiophonique, la collecte et le logement même de leurs informations dans les sites internet, et devenir les journalistes professionnels pour éviter la dépendance soit être une caisse de raisonance au cas de manque de connaissance de sa profession, et enfin d’éviter la médiocrité.
De son côté, Achille BAFOA, directeur de rédaction de presse à l’ACP, a synthétisé son intervention sur l’écriture journalistique tout en mettant l’accent sur une écriture d’agence. Pour lui, « l’écriture journalistique d’agence est considérée comme la base ».
Les participantes sont sorties satisfaites et engagées à faire autrement pour leur rayonnement dans ce métier, avec des connaissances parfaites sur leurs droits.
Par ailleurs, le coordonnateur de l’ASBL Apprendre à Réussir (APPREUSSIR) qui a organisé cette formation a émis son sentiment de satisfecit par rapport aux prestations des formateurs et à la participation active des apprenants. Selon Trésor Mokiango, plusieurs autres formations vont suivre afin d’élargir les horizons de l’apprentissage des pratiques essentielles du journalisme. « C’est une première mais pas une dernière », a-t-il dit.