Dimanche 30 janvier 2022, Mariame Yalala retrouve de l’euphorie. Cette veuve a été jetée, peu après, le meurtre odieux de son mari, le triste célèbre Benjamin tué à bout portant par un militaire (commando) à kabondo lors d’une dispute. Après plus de six mois sans logement, cette femme vient de bénéficier d’une maison comportant une chambre et un salon. L’acte est d’un bienfaiteur qui a accepté de requérir l’anonymat.
En effet, la bienveillance tombe grâce au collectif des femmes de la Tshopo qui a mené le lobbying un peu partout, pour que cette veuve soit remis dans ses droits.
Les femmes de la Tshopo se sont réunis comme un seul homme pour redonner le sourire à Mariam qui passait nuit à même le sol avec ces deux enfants dans une famille d’accueil.
« Nous sommes très contentes de revoir le sourire sur le visage de Mariame, elle a traversé tellement des moments difficiles, mais aujourd’hui grâce à notre unité, nous avons arraché ce Don auprès d’une personne pleine d’humanisme pour afin allégé temps soit peu la souffrance de mariam » s’est exclamé Claudine Bela, coordonnatrice provinciale de la commission nationale des droits de l’homme et membre de collectif des femmes de la Tshopo.
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Pour sa part, Mariame n’a pas caché sa joie, elle a eu des mots justes pour remercier le collectif des femmes de La Tshopo et le héros dans l’ombre.
Hormis les dépenses effectuées par le collectif pour la construction de cette maison , elles ont également acheté le lit, le matelas, 4 chaises en plastique et une table.
Une enveloppe l’a aussi été remise pour renforcer son petit commerce.
Pour rappel, le « vieux Benjamin » a été tiré dessus, au moins trois balles dans les côtes. Langue dans sa bouche, il est tombé en dénonçant haut et fort un éventuel viol de sa fille par un militaire « Kiza », présenté comme un garde rapproché de la femme d’un officier supérieur en poste à Buta qui était en séjour médical à Kisangani. Son décès avait suscité une dure journée, sous tension, à Kisangani.
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Elle est chanceuse