Les produits agricoles vivriers deviennent de plus en plus très rares dans les petits marchés de la ville de Kisangani. Passant par le marché « Limanga ya Sé » de la commune Mangobo, le petit marché de Cabine, Aspiro et IAT à Makiso, et celui d’angement dans la commune Kisangani, les constats sont amers.
C’est à l’instar d’un gobelet d’haricots qui se négociait entre 1800 FC à 2200 FC, aujourd’hui se vend entre 3000 FC et 3500 FC. Un oignon se négocie actuellement à 500 FC, alors qu’il était 200 FC, soit un kilos d’oignons, 13 000 FC est passé à 15 000 FC.
Les causes ?
C’est depuis samedi 26 novembre 2022 que les femmes ménagères et mamans de Malewa ont constaté tout d’abord une carence des denrées alimentaires, et d’autres produits vivriers de première nécessité. Cette carence a ipso facto occasionné la hausse des prix de denrées alimentaires.
À KIS24, les femmes ménagères et consorts haussent le ton et se posent moult questions sur cette carence notamment des feuilles de Manioc, Fufu, Haricots, oignons, et autres.
« Nous sommes surpris de voir la flambée des prix de première nécessité dans nos marchés de Balese, limanga ya se, cabine; une botte de Pondu se vendait à 500fc est doublé, cobelet du fufu de maïs et manioc 200fc à 300fc revient à 500fc voir même 600fc, comment nous allons survivre avec nos enfants ? », témoigne une vendeuse, 29 ans.
Par contre, certaines personnes révèlent que les agriculteurs qui ravitaillent ces marchés sont interdits de traverser le pont Tshopo, suite à la tension qui s’observe dans la région après la nomination du Bourgmestre dans cette entité tant que le secteur de Lubuya Bera n’est pas encore urbanisé.
D’autres attribuent cette situation au mauvais état des routes de desserte agricole qui sont en délabrement très avancé. C’est à l’instar de la route Kisangani – Banalia, la route nationale Nº4, la route qui mène le territoire d’Opala et Ubundu, etc.
À l’heure actuelle, toutes les activités tournent au ralenti. Plusieurs vendeurs et vendeuses décident de garder leurs biens dans les maisons. « Nous n’allons pas venir vendre nos produits agricoles comme d’habitude », hausse une autre vendeuse du marché Aspiro.
Bien plus, « un plat de Malewa est totalement diminuée, donc pour bien manger il faut 2 ou 3 plats, là vous serez rassasié », soulignent de leurs parts, les motards et Malewistes.
Pendant ce temps, la ville observe une obscurité criante. L’eau ne coule plus à la pompe. La situation devient de plus en plus compliqué.
À suivre !
Un commentaire
Tout serait dit à la taupathie politico-administratif